Like a memory it falls
Soft and warm continuing
Tapping on my roof and walls.
[…]
La pluie incite à la rêverie… quand on est au chaud à l’abri. Les pensées s’évadent, et notre esprit, par-dessus les nuages, voyage au grand soleil pour rejoindre celle qu’on aime, au-delà des océans, au-delà des montagnes, au-delà du temps.
Que dire de plus sur une si belle chanson de Paul Simon ?
Ecoutons plutôt chanter la pluie…
Chanson à Cathy
La petite pluie que j’entends
Comme des souvenirs s’égrène
Douce et tiède, constamment
Chantant sur mon toit sa rengaine
Et à l’abri de mes pensées
A travers mes yeux rêveurs
Je vois au bout des rues détrempées
L’Angleterre où est mon cœur
Mon esprit distrait s’évapore
Mes pensées, si loin de mon corps,
Se couchent avec toi quand tu dors
Pour mieux t’embrasser à l’aurore
Et la chanson que j’écrivais reste en suspens
Je ne sais pas pourquoi je m’escrime
Sans y croire, en torturant
Les mots des chansons pour la rime
Et ces prétendues évidences
Auxquelles j’ai accordé foi
J’en doute et n’ai plus de croyance
Ma seule vérité, c’est toi
En regardant les gouttes de pluie
Qui tracent leur route et s’effacent
Je sais que je suis comme la pluie
Je n’ vais de l’avant que par ta grâce
(Traduction – Adaptation : Polyphrène)