Dans un entretien accordé au Los Angeles Times, Michael Hart, l’un des pères de l’ebook et fondateur du Projet Gutenberg, s’est attardé sur le futur de ce catalogue d’ebook mondial et indispensable. Car le Projet Gutenberg n’est pas un chose récente : lancé dans la nuit du 4 au 5 juillet 1971, son catalogue s’est enrichi au fil des années pour atteindre aujourd’hui plus de 33 000 titres publiés dans de nombreuses langues (des travaux de traductions des ressources sont en cours) et la majorité des formats (ePub, Mobipocket etc.).
Quarante ans plus tard, Michael Hart veut accélérer le travail de numérisation d’ouvrages à destination de son fond. Interrogé sur le travail de Google, il réplique qu’il s’agit essentiellement de scans et non pas de documents éditables. Cependant, le Projet Gutenberg est en concurrence directe avec Google sur la numérisation des oeuvres orphelines qui permettrait au projet d’atteindre le nouvel objectif de Hart : un catalogue d’un milliard de textes. L’objectif est ambitieux et même si les participants au projet trouve sa voie, ils ne doivent pas perdre un élément essentiel dans la numérisation de texte : la qualité. D’ailleurs, sur ce point, Apple a poussé le Projet Gutenberg à renforcer son système de correction et de mise en page des textes pour intégrer le catalogue sur l’iBookstore. Mais preuve que cette ressource reste unique et de référence, c’est Apple qui a approché Michael Hart le premier.