Avec les titres « God Willin’ & The Creek Don’t Rise« , et encore plus avec « Beg Steal Or Borrow« , Ray Lamontagne s’essaie aux sonorités country, pour un résultat des plus satisfaisants. On ferme les yeux, et nous voila perdus dans les grands espaces américains. Si sur ces titre-là le grand barbu était accompagné par les Pariah Dogs, sur « Are We Really Through« , le chanteur se retrouve en tête à tête avec sa guitare. On aime la mélancolie qui se dégage de ce titre. Badante certes, mais une composition tellement bien écrite qu’on aimerait pleurer des heuresen l’écoutant. Ray Lamontagne continue ses lamentations sur « This Love Is Over« , et on continue dans les rythmes folk/blues qui font dresser les poils de bras. L’interlude mélancolie finie, le chanteur se tourne de nouveau vers les sonorités country sur « Old Before Your Time« / »For The Summer« , deux titres qui invoquent Nashville, et la musique texane. En gros on craque! Et on craque pour l’harmonica « Like Rock And Roll & Radio« . Ray Lamontagne nous fait encore pleurer sur cette balade interprétée avec sa guitare et on aime l’écouter raconter une histoire d’amour finie. Deuxième gros coup de cœur de cet album. God Willin’ & The Creek Don’t Rise se termine sur une note un peu plus joyeuse avec « The Devil’s In The Jukebox« , explosion folk/blues et country, entêtante qui reste bien en mémoire, et qui donne envie de bouger la tête!
Une belle réussite que cet album enregistré, dirigé et produit par Ray Lamontagne. Isolé dans sa maison du Massachussetts, le chanteur folk au style inimitable a su donner une ambiance particulière à cet album en faisant ressortir l’émotion poignante qui se dégage de chacune de ses compositions. Chanteur folk, mais pas que. Ray mélange les sonorités blues, et inclut désormais des sons country pour un résultat plus que probant : God Willin’ And The Creek Don’t Rise est donc le digne successeur de Gossip in the Grain. Un album que tout bon amoureux de folk se doit de posséder dans sa discothèque personnelle!