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Rentrée littéraire : ma règle du jeu

Par Pmalgachie @pmalgachie
La semaine dernière, l'avant-garde des romans de la rentrée se pointait en librairie. Mais c'est surtout à partir de cette semaine que débarque le gros de la troupe. Et les semaines suivantes, jusque fin et septembre et début octobre, au moment où déjà le milieu parisien grouillera de rumeurs à propos des prix littéraires. (En fait, cela grouille probablement déjà, mais je n'ai rien entendu...)
Cette année, je vais tenter d'obtenir, des auteurs qui publient dans la rentrée, des réponses aux questions que je me pose - et que vous vous posez aussi, je l'espère. Romanciers français ou de langue française, romanciers traduits, ils auront tous la parole.
Du moins - première règle - ceux que j'ai lu. Je me refuse à aborder un roman que j'aurais seulement survolé, ou sur lequel je me serais contenté de lire des articles. Il n'y aura donc pas tout le monde, mais un choix.
Deuxième règle: les premières questions seront les mêmes pour chaque écrivain interrogé, seule la dernière sera adaptée au contenu du roman.
Comme il n'y a pas de troisième règle, voici les questions communes.
- Vous publiez, dans cette rentrée littéraire, [titre du livre]. En même temps que 700 autres romans. Cette abondance ne vous effraie-t-elle pas?
- Quel a été le point de départ de votre roman? Une idée, une phrase, une image, que sais-je...?
- Avez-vous été, dans votre travail, influencé par d'autres écrivains? Ou par d'autres artistes?
J'espère recevoir les premières réponses cette semaine. Et vous serez, bien entendu, les premiers avertis.

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LES COMMENTAIRES (1)

Par hautefontaine
posté le 16 août à 18:18
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Publié sur L'Union (http://www.lunion.presse.fr)

Accueil > Philippe Hautefontaine : plume de polar Philippe Hautefontaine : plume de polar

Par Anonyme Créé le 15/08/2010 10:23 Mordu des faits divers, bourlingueur de par le monde, le journaliste marnais est désormais une signature de roman mêlant l'espionnage et le crime.

PHILIPPE HAUTEFONTAINE a la bougeotte. Impossible de l'imaginer une journée sans écrire. Il le vivrait comme un enfermement. Et à son âge, le temps des punitions est révolu. Sexagénaire truculent, il n'a pas perdu une once de son dynamisme. Sa curiosité est toujours aussi aiguisée. Il cherche, il fouille, il farfouille. Il trouve, il décortique, il assemble. Il ne lui reste plus qu'à mettre en forme. Le temps où, de Sézanne à Vitry-le-François en passant par Châlons-en-Champagne, il s'éclatait à « l'union » comme localier et allongeait un carnet d'adresses des plus précieux pour bétonner son info est révolu.

Dans la peau des commissaires

Désormais, il enquête autrement, se met dans la peau des commissaires, identifie les obstacles prompts à certaines rivalités et fort de l'enseignement des voyages qu'il a entrepris de l'ex-Yougoslavie à la Corne de l'Afrique jusqu'au Maghreb, il construit des intrigues dont on pourrait douter qu'elles ne sont que le fruit de son imagination. À Bettancourt-la-Longue, dans le calme Sud-est marnais, il a tout le temps désormais d'imaginer des scénarios palpitants même si ce besoin ne date pas d'hier. Lorsqu'on a été dans le périmètre d'influence de plusieurs diplomates, on gagne ici et là, en modeste contractuel, ces petits détails qui sont autant de briques pour construire une maison, théâtre de roman. Comme il vient de passer quatre ans en Algérie après plus de quatre années à Djibouti avec quelques incursions au Yémen et en Éthiopie, il a photographié, enregistré des comportements, des paysages, des histoires pour mieux nourrir le jardin de ses envies de polar. Et comme les journées doivent être bien remplies, il n'a pas seulement été enquêteur, observateur, lecteur. On l'a croisé à Djibouti fondant un magazine de télé, puis un mag de coopération.

Une empreinte marnaise

On l'a signalé comme conseiller du ministre de la Communication devenu ministre du Commerce et de l'Industrie. On l'a reconnu derrière le bureau d'un professeur d'histoire du lycée Joseph-Kessel faisant la leçon. Puis la vie l'a conduit à Alger, dans ce Maghreb aussi attachant qu'imprévisible. Nous voici aux portes de son dernier roman. Bien sûr, le titre « Les confettis de la haine » n'indique à aucun moment qu'on franchit la Méditerranée. L'auteur nous emmène bel et bien sur un terrain miné qui commence par la mort violente de l'ambassadeur de France victime d'une terrible explosion. L'enquête ne fait que commencer avec « Fox », un commissaire à l'ancienne mais dont l'intuition est d'un précieux conseil. On y retrouve bien des traits du commissaire Daniel Bichler aujourd'hui disparu mais qui, de Reims en passant par Vitry-le-François et Châlons-en-Champagne, a laissé une empreinte marnaise. L'intrigue est judicieuse, dense en surprises et rebondissements avec une conclusion qui impose forcément une suite. Philippe Hautefontaine s'y emploie déjà sans pour autant délaisser ses pommiers et ses mirabelliers alors que le temps de la cueillette est proche. Il phosphore chaque matin mais n'en oublie pas ses petites-filles invitées en vacances une quinzaine dans sa campagne des frontières de Meuse. Cela ne lui interdit pas de demeurer enquêteur social et d'entretenir des liens fraternels avec ses amis de longue date. L'auteur tient à rester hyperactif le plus longtemps possible. Pour le plus grand bien des amateurs de bons polars.

Hervé CHABAUD Philippe Hautefontaine, « Les confettis de la haine », Nuits Blanches, 215 p., 15 euros.

Photos / vidéos Auteur : Légende : Le Marnais signe son troisième polar qui se passe du côté d'Alger. Visuel 1:

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