Dimanche 15 aout, 16h15, j'attends tranquillement le cafard.
Je ne me suis pas décidée à en finir avec mes dreads, je veux manger du bar moucheté ou non, faire un feu sur la plage, nager parmi les poissons phosphorescents, me couvrir de cuir et d'argent, m'auréoler de mouches, recueuillir des chatons pouilleux, errer sur la falaise, apprivoiser les derniers ibis noirs, cajoler le pêcheur bredouille, voir filer les étoiles grosses comme des feux de bengale, trouver une porcelaine.
RER A.
Je suis à peine plus malheureuse que tous ceux qui demain n'iront pas approvisionner la chasse d'eau au bord de la mer.
Là.