Après la défaite de Napoléon en 1815, la France récupère auprès des Anglais ses anciennes colonies d’Afrique. Les années 1820 verront la mise en œuvre d’un ambitieux programme de colonisation agricole et commercial, notamment l’or, qui a profité aux arabes pendant des siècles, et aux Anglais, sur la côte.
Sur le plan agricole, le gouvernement de l’AOF veut installer des fermes françaises le long du fleuve Sénégal, pour développer le coton, l’indigo, la canne à sucre, le café ainsi que les épices.
C’était sans compter avec les autochtones, unis par un ciment redoutable : l’Islam. Plus haut dans le fleuve, ce sont des guerres incessantes entre les royaumes Bambara, Peuls, et leurs vassaux, pour le contrôle de l’or et de l’esclave.
C’est dans ce contexte que Ferdinand Duranton, un ancien capitaine de ligne sous Napoléon à Saint-Domingue, tente l’exploration tant convoitée de Tombouctou.
Il s’installe dans le royaume peul du Khasso, auprès d’Hawa
Demba, un génie de la guerre, et qui tient en respect depuis des décennies le puissant empire du Mali.
Duranton tombe en admiration devant la beauté de Sadioba, la fille d’Hawa Demba. Il épouse les coutumes du pays et gagne les faveurs de la princesse du Khasso.
A Saint-Louis, la Compagnie des Indes, devenue Compagnie de Galam, mène des campagnes de dénigrement contre celui qui, allié à un puissant roi, constitue une menace pour le commerce blanc.
Duranton, ancien employé de la Compagnie, fait travailler les Traitants métis de Saint-Louis, ces traitants ruinés par le négoce blanc, à l’origine des premières émeutes raciales en Afrique.
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