Stendhal , né Marie-Henri Beyle en 1783 à Grenoble, est mort en 1842 à Paris. C'est un auteur français qui fait parti des classiques de la littérature française.
Ses romans, Le rouge et le noir (1830), La chartreuse de Parme (1839) et Lucien Leuwen (inachevé) ont fait de lui , aux côtés de Balzac, Hugo, Flaubert ou Zola, un des grands représentants du roman français du XIXème siècle. Dans ses romans, caractérisé par un style économe et resserré, Stendhal cherche "la vérité, l'âpre vérité" dans le domaine psychologique, et came essentiellement des jeunes gens aus aspirations romantiques de vitalité, de force du sentiments et de rêve de gloire.
Quatrième de couverture
Le rouge et le noir, c'est le roman de l'énergie, celle d'un jeune homme ardent, exigeant et pauvre dans la société de la Restauration. Il a pour sous-titre : Chronique de 1830, cela signifie la France, la Province et Paris. Julien est le délégué à l'énergie provinciale, le délégué du talent à la carrière, des classes pauvres à la conquête du monde. L'énergie de Julein ne va pas sans une violence de tempérament, une intensité de chuffe qui le conduit à l'échaffaut. Cette peinture, pleine, puissante, normale de l'énergie de l'homme, d'un pays , d'une époque, compose une oeuvre immense que son temps ne comprit pas mais dont la vivante influence n'est pas encore épuisée.
Appréciations personnelles :
C'est dans le cadre d'une lecture commune lancée par Evy et Mellisende que je me suis lancée dans ce récit. Ouahh, un grand classique que j'avais lu dans mon adolescence au sein de mes études et dont je n'avais plus vraiment de souvenirs si ce n'est une histoire d'amour impossible à une époque où les convenances sont essentielles à la vie publique.
Enfin j'en étais là lorsque j'ai abordé cette lecture avec beaucoup d'appréhension car je craignais une plume complexe et enjolivée des beaux mots du XIXème siècle. Quelle ne fut pas ma surprise d e découvrir un style tout à fait claire et sans fioriture dans ces descriptions, une lecture très abordable, d'autant que la succession de petits chapitres fait paraitre la lecture plus rapide.
Tant que je suis à parler du style de l'auteur, une chose m'a vraiment terriblement géné dans cette lecture, c'est les interruptions de l'auteur dans son récit soit pour se justifier sur tel ou tel affirmations soit pour tenter une explication de ses dires, et ceux sans parler des nombreuses notes en bas de pages. Je trouve que cela coupe énormément le récit et que cela n'ai de pas à la compréhension du texte, bien souvent il me fallait revenir de quelques lignes en arrière pour reprendre le fil de l'histoire.
Sinon pour ce qu'il en est de l'histoire ou des personnages, j'ai beaucoup aimé les deux histoires d'amour de Julien, la naïveté, les maladresses, les coups de coeur et les coups de sang. Dans ces histoires Mme de Rênal et Mathilde n'ont pas forcément le beau rôle mais j'ai trouvé toutes deux assez attachantes , même si parfois vraiment absurdes.
Julien est un personnages vraiment ambigû, en effet, il a su autant m'exaspéré que m'attendrir. Je trouve tout de même au final que cette ambition démesuré et les réflexions qu'il se fait sur sa petite personne sont bien souvent totalement absurdes et totalement à côté de la vérité mais c'est aussi peut-être un peu pour cela qu'il en ressort attachant.
Pour finir, loin de me transporter, cette lecture a été plus facile que je ne l'avais imaginer, cependant j'avoue que je suis vraiment soulagée d'en avoir fini. Trop de références , notamment politiques, à l'époque que je ne connais pas assez m'ont gaché le plaisir de cette lecture et de ce personnage vraiment singulier qui a marqué l'histoire de la littérature française, Julien Sorel.
NOTE : 6 / 10
Pour avoir les avis de mes compagnons de lecture, c'est ici, j'espère que certains seront plus enthousiastes que moi.
Mélisende, Evy ,Setsuka ,Noryane, Elora, Illyria, Lynnae, Charmante Lova et Albertine
Article ajouté le 2010-08-15 , consulté 17 fois