J’avais des appréhensions, en fait, pour tout vous dire, je manquais d’ouverture en partant. Je me voyais ailleurs. À 14 h 00, Louis Hamelin et Roméo Saganash se chuchotaient des secrets en pleine nature devant une vingtaine de personnes (finalement, 40). Je me serai bien tirer une bûche pour m’assoir à leur hauteur. "On ne peut pas tout faire dans la vie !" ; quelle mère ne l’a pas chanté sur tous les tons !
Mais le plus beau de l’histoire est que les trois écrivains sont venus me chercher là où j’étais, tellement même que je me suis levée pour poser une question. Pourtant, dans ma tête, j’ai tout de suite contesté le choix (et le conteste encore !) de la très détendue animatrice Myriam Wojcik, de donner la parole à tour de rôle. Avait-elle peur qu’ils parlent tous en même temps ?! Ça a donné comme effet qu’à certains moments, de plus en plus rares à mesure
Revenons sur scène,
Et Marc Levy ? Bon écolier, il répond respectueusement, aimablement aux questions, parle de son père, et tout à coup, une flammèche s’allume, le conteur s’éveille, et défile les anecdotes révélées sur un doux ton de confidence. Cet homme est aussi charmant que captivant. Il a du vécu
J’en mets beaucoup n’est-ce pas ? J’sais bien. Mais il n’arrive pas à me décevoir ce Marc Levy, ni les Louise Portal et les Kim Thùy, ni les Cafés pas du tout dans un Café, ni les auteurs qui parlent à tour de rôle au lieu de s’interrompre du trop-plein à dire. Serais-je une indécrottable amoureuse de la vie ?
Je vous laisse répondre.