John Lennon-Plastic Ono Band-1970

The Plastic Ono Band :

John Lennon : chant, guitare, claviers

Klaus Voormann : basse

Ringo Starr : batterie

Décembre 1970 : sortie de l'album de John Lennon : "John Lennon/Plastic Ono Band" (#8 UK-#6 US), produit par John Lennon, Yoko Ono et Phil Spector.

Mother

Hold on

I found out

Working class hero

Isolation

Remember

Love

Well well well

Look at me

God

My mummy's dead

(John Lennon)

Musiciens additionnels :

Phil Spector : piano sur "Love"

Billy Preston : piano sur "God"

Un album-vérité, enregistré à l'époque où John et Yoko suivaient les thérapies d'Arthur Janov sur les cris primaires.

Une musique dépouillée à l'extrême, douloureuse par instants, ce qui lui procure toute sa force et sa beauté.

Pour moi, sans aucun doute, le meilleur album de John Lennon.

Il y chante sa mère décédée lorsqu'il avait 17 ans, "Mother" et le flippant "My mummy's dead", l'amour universel dans "Love", sa haine de la société dans "Working class hero" et la fin des Beatles dans "God" :

"Je ne crois pas en Elvis, je ne crois pas en Zimmerman, je ne crois pas aux Beatles.

Je crois juste en moi, Yoko et moi, et ça c'est la réalité.

Le rêve est fini, que puis-je dire! le rêve est fini depuis hier (yesterday), j'étais celui qui tissait les rêves, maintenant je renais, j'étais le morse (walrus) maintenant je suis John, et ainsi chers amis, il vous faut juste l'accepter. Le rêve est fini."

Yoko Ono sort son propre album simultanément : "Yoko Ono/Plastic Ono Band" avec une pochette similaire.

Aux Etats-Unis seulement sortira le single “Mother (Lennon)-Why (Ono)” (#43 US).

L'année se termine encore plus mal qu'elle avait commencée, avec Paul lançant une action en justice afin que les Beatles puissent être officiellement séparés.

Début d'une longue action judiciaire entre Paul et les trois autres, qui va durer quelques années et nourrir un certains nombres d'avocats.

Paul porte également plainte contre Allen Klein pour mauvais management des affaires Apple.

Le rêve est bien fini. © Pascal Schlaefli Urba City Août 2010