La compatibilité des formats dans le temps

Sauvegarder ses données c’est espérer pouvoir les retrouver quelques soient les événements pouvant en attaquer l’intégrité. Les mécanismes de sauvegarde classiques fontionnent par simple duplication de l’élèment à conserver, avec éventuellement quelques ajouts liés à la sécurité ( chiffrement) ou à l’optimisation de l’usage de l’espace de stockage ( compression) mais en conservant le même format que la source. L’évolution des applicatifs fait apparaître de plus en plus de formats d’enregistrement, qu’ils soient propriétaires ( code fermé ) ou libres de telle sorte que la compatibilité n’est parfois pas assurée entre deux projets similaires développés sur une période identique mais sur des environnements différents . Le temps passant le constat est d’autant plus alarmant, de même que pour les supports physiques, il n’est pas évident qu’un fichier enregistré sous un format actuel sera lisible dans une application future. Deux raisons forment cet écueil, la rétro-compatibilité, qui devrait répondre au vieille adage « qui peut le plus peut le moins » par « qui peut le futur peut le passé » n’est pas nécessairement assurée. La concurrence aura également put avoir son impact sur la géostratégie des extensions, éclipsant votre format d’enregistrement et par celà jusqu’à sa lecture. Qui peut aujourd’hui dans un monde où les sociétés naissent et meurent selon la même fréquence que les battement d’ailes du papillon prédir la pérénité de sa solution?
C’est pour ces raisons que le choix d’un format de sauvegarde est primordial, celui-ci est à prendre en compte comme une dimension du problème, préférez donc l’usage de solutions standardisées, ou au code source ouvert.Un code libre pourra être repris par tout développeur, les binaires laissés en l’état exécutés par tout utilisateur n’ajoutant ainsi jamais le nom d’une extension dans le cimetière de l’oubli.