Mange, prie, aime… chez toi!

Il y a deux ans presque pile, je lisais, pleurais, riais le livre d’Elizabeth Gilbert, Mange, prie, aime. Quel parfait minutage! Il me tint brillamment lieu d’ancrage. Je venais de quitter un emploi de 32 ans pour lancer ma pratique à plein temps.

Hier, au cinéma, même la belle Julia Roberts ne put m’empêcher de bâiller devant la version ordinaire de ce bijou littéraire. Je vous propose une version conviviale de ce mantra triverbal. À vivre chez soi! Sans passeports ni visas!

Manger. Le bog est effectivement cette peur, pour certaines femmes dont je fais partie, d’accumuler des kilos là où les débordements ne sont pas dus à la joie. Quel bonheur de mordre dans chaque bouchée, comme dans la vie, en envoyant promener cette satannante culpabilité! Bye bye, haine de soi!

Imaginez la détente que nous permettons à notre corps, quand nous comblons avec appétit notre faim d’exister. Comme il est noble ce goût d’époustoufler notre palais des saveurs en dévorant avec gourmandise pâtisseries, sacs de chips et tablettes de chocolat! Les papilles, hourra!

Prier. Le bog est communément cette croyance que Dieu doit se trouver ailleurs que là où bat nos espoirs, nos rêves, notre essence. Curieux, n’est-ce pas? Pourtant, je suis absolument convaincue, sans l’ombre d’une molécule de doute, que la présence infinie est partout. En vous. En eux. En moi. Alléluia!

Imaginez la paix qui s’installe en nous, quand nous calmons nos pensées. Taisons nos jugements. Apprécions ce qui est. Nous trouvons notre centre. Sentons la Divine Intelligence Equilibrante Universelle. Tout est bon. Même le méchant. Qui nous sert, à sa façon. En dedans, le miroir reflète le Vide. Plein du Tout.

Aimer. Le bog est universellement cette illusion que l’autre saura colmater les insatiables manques d’affection dont nous seuls connaissons l’embouchure et la source. Pourtant, cette quête de complémentarité a justement pour but de nous montrer ce qu’il nous reste de nous-mêmes à aimer. Yé!

Imaginez la plénitude de reconnaître en soi tout ce que l’autre nous renvoie si généreusement. Autant le beau que le laid. Et épouser dans son ensemble toutes les facettes de la merveille que nous sommes. N’est-ce pas quand nous aimons notre propre compagnie, que l’autre accourt pour partager notre vie?

Nul besoin d’aller à l’autre bout de monde, ni de dépenser des fortunes pour découvrir l’essentiel.

C’est l’amour, chers amis. Et vous le vivez en ce moment. Ici. Maintenant.

♥♥♥♥♥♥♥♥♥♥♥♥♥♥♥♥♥♥♥♥♥♥♥♥♥♥♥♥♥♥♥♥♥♥♥♥♥♥♥♥♥♥♥♥♥♥♥♥♥♥♥♥♥♥♥♥♥♥♥♥♥♥♥

Vous aimez? Merci de partager. Encore? Cliquez sur l’onglet NOS BOGS.

Filed under: Bog détente