Dans cette localité, les Mafa, Mandara, Peuls, Mouyang, Zoulgo, Guizga et Guemzèg cohabitent en parfaite harmonie. Selon le chef de canton, en attendant les réformes des chefferies traditionnelles au Cameroun, les chefs vivent dans une situation précaire. Ils ne touchent que les salaires des catéchistes. Pourtant, ils sont les garantsde la tradition. Des comités de vigilance veuillent sur la sécurité des hommes et de leurs biens. " Par dignité, je ne pourrais jamais me salir. Donc, si les autres peuvent être soupçonnés dans des sales affaires, je vous avoue que ce n'est pas le cas dans le Mayo-Sava. Nous avons une association bien solide et on se donne des conseils mutuellement avec les collègues ", confie Boukar Tikire.