Malmené sur le terrain des smartphones, Nokia
reste largement leader sur le marché des téléphones mobiles, qui poursuit sa croissance puisque 325,6 millions d'appareils ont été vendus sur le trimestre selon Gartner, soit une progression de
13,8% sur un an. Le finlandais voit toutefois ses parts de marché s'éroder, passant de 36,8% en 2009 à 34,2% sur le dernier trimestre, qui représentent tout de même 111,5 millions de terminaux
vendus.
Samsung (numéro un sur le marché français) occupe la seconde place avec 65,3 millions de téléphones vendus dans le monde, suivi par LG puis RIM. Sur le marché global, Apple occupe donc à date la
septième position, derrière Motorola et Sony Ericsson, mais devant HTC qui pour la première fois fait son entrée dans le top 10 des fabricants, avec 5,9 millions d'unités vendues sur le
trimestre.
Avec 10,6 millions de terminaux vendus sur le trimestre, Android détrône donc Apple de la troisième place, l'iPhone ayant été écoulé à hauteur de 8,7 millions d'unités. La raison de cette montée en puissance de Google ne fait guère de doute : « une stratégie non exclusive, grâce à laquelle les produits sont vendus via de nombreux fournisseurs de services, associée au soutien d'un grand nombre de fabricants qui délivrent des produits attractifs à différents paliers tarifaires », résume Carolina Milanesi de Gartner.
Sur le deuxième trimestre de l'année, il se serait vendu 61,6 millions de smartphones - terme relativement peu précis qui désigne généralement les téléphones intelligents, dotés de fonctionnalités multimédia, d'un navigateur Web et d'un environnement applicatif ouvert - soit une progression de 50,5% sur un an. Derrière Symbian, qui reste le système d'exploitation le plus représenté, avec 41,2% des parts de marché, la bataille fait rage entre les trois prétendants au titre que sont RIM, Android et iOS d'Apple, avec des parts respectives de 18,2, 17,2 et 14,2%.