Mon amie Sophie Bachelier et monteuse du film documentaire "Mon île Marquises", m'a gentiment envoyé ce cliché que j'aime tant parce qu'il évoque la version actuelle d'une maxime de Paul Gauguin.
Au 19ème siècle, Gauguin était vu comme un dépravé car il enfreignait les règles instaurées par l'administration française et les missionnaires de tous ordres, exhortant les polynésiennes à l'amour, au bonheur, sculptant sur le fronton de sa maison du jouir "Soyez heureuses, soyez amoureuses". C'était un écho provocateur venu des antipodes bousculer une société française bien pensante où l'insatisfaction féminine nourrissait les plus beaux romans de femmes énamourées et malheureuses.
Au Vingt et unième siècle, voilà Miss Tic, artiste des rues parisiennes qui reprend le thème du bonheur féminin à sa façon.J'aime ce message qui me fait espérer que les femmes veulent être heureuses par elles-mêmes. Cela peut se révéler déstabilisant mais quelle vraie gageure de se découvrir harmonieuse, pleine et confiante en la vie.