Le Maquis des Glières
Autour de la zone de parachutage, aux environs immédiats du
Monument National de la résistance,
le parcours balisé, accessible à tous, vous guidera sur les lieux mêmes
de ces hauts faits. Il vous propose un aperçu des évènements
et de la vie quotidienne de ces hommes rassemblés ici en février 1944,
parce qu’ils avaient choisi de « vivre libre ou mourir »
Ce parcours concerne les installations centrales du dispositif
d’un ensemble qui s’étendait jusqu’aux limites du massif.
Au coeur de la Haute Savoie, entre 1300 et 1800 d'altitude,
Choisi comme terrain de parachutage par les Alliés,
le Plateau des Glières
abrita,de janvier à mars 1944, d’abord 120 maquisards
sous les ordres du Lieutenant Tom Morel, puis environ 460
sous les ordres du Capitaine Maurice Anjot,
pour recevoir les armes destinées à l’ensemble de la Haute Savoie.
Les forces de Vichy encerclèrent le Plateau et tentèrent en vain d’y prendre pied.
Le 26 mars 1944, une attaque massive, ne mobilisant pas moins de 10000 hommes,
est mené par les troupes allemandes et les miliciens français.
Les moyens mis en œuvre sont complètement disproportionnés.
Après avoir procédé à un repérage offensif à Monthiévret,
les maquisards reçoivent dans la soirée l’ordre de décrocher.
129 maquisards et 20 résistants des vallées, n’ayant pu échapper
à l’encerclement des forces de l’ordre, sont tués lors du combat,
fusillés ou mort en déportation.
Mais la bataille des Glières est, dès le début, grâce à la radio de Londres,
le symbole de la Résistance Française.
Un mois plus tard, bon nombre de survivants se sont déjà regroupés
dans les vallées voisines et à l’aide des renforts d’autres volontaires
reçoivent un nouveau parachutage sur ce même plateau le 1er Août,
ce qui leur permet de libérer la Haute Savoie avant même l’arrivée
des troupes alliées, dès le 19 Août 1944.
Le 27ème bataillon de chasseurs alpins, dissous en novembre 1942 fut,
de fait, reconstitué par le bataillon des Glières.
Notre sortie du 12 Août est terminée
Salut les copains