Parfois la belle idylle, tentation futile
Nait quand le pleine lune luit dans les lucioles.
Parfois la liaison laisse au poète l'utile
Lésion de coeur pour ses inspirations frivoles.
Or je voue ce poème au venin vénussien
Venu me voler une âme devenue vive
De rage. Voilà un bien vile rouge qui vient
Tout faire pour que, vaincu, jamais mon coeur ne vive.
Je souffre dans le froid me frayant frêlement
A travers mes frissons un chemin bien funeste.
Ainsi j'en fait les frais fatals en fredonnant
Ces vers effrayant pour la raison qu'il me reste...