La population mondiale s’apprête à vivre une nouvelle étape historique dans l’escalade impérialiste des États-Unis d’Amérique –et de ses comparses, dont le Canada- et de la bourgeoisie en sa dictature. Le procès d’un enfant-soldat débute aujourd’hui, ce qui ne s’est pas produit depuis des décennies et ce, sous des régimes fascistes et totalitaires.
La Base et Prison de Guantanamo, base servant d’introduction d’un potentiel «Putch» contre l’État socialiste de Cuba, abritent, vous le savez, des prisonniers de guerre, de guerres déclenchées sur des argumentaires indéniablement mensongers, rappelons-le. Ses prisonniers y sont torturés avec le consentement de l’État alors que pourtant, la cour Suprême des États-Unis d’Amérique condamne et ordonne la fermeture de la célèbre base de torture.
Un jury militaire est déjà choisi et décidera du sort de l’enfant-soldat. Omar Khadr prend ainsi le risque de passer une partie de sa vie en prison, sinon le reste, alors qu’il est accusé dans le fond, d’avoir «osé» faire ce qu’on voulait lui faire… Les soldats envahisseurs états-uniens, eux, quand ils entrent dans des pays souverains comme l’Irak, avec des
arguments mensongers pour se le permettre et cela, au-delà des permissions de l’ONU, n’en lancent-ils pas des grenades? Ils lancent même des Mother of All Bomb!
Et de fait, Omar Khadr a première admis qu’il n’a pas lancée de grenade dans sa première déposition, qui fut détruite et remplacée par celle dictée par le Pentagone. Enfin, torturé et détenu depuis longtemps, Omar Khadr fut contraint de déposer une deuxième version, alléguant le contraire. La torture fut donc utilisée pour qu’il admette avoir lancé une grenade, une «grenade» que des milliers de soldats canadiens et états-uniens ont lancé en Irak ou en Afghanistan voyez-vous?
L’avenir d’Omar Khadr se trouve en réalité entre les mains du gouvernement conservateur canadien, qui prône ouvertement sa condamnation avant même son procès. Cela n’est pas incohérent avec ses positions habituelles, remarquons-le. Si les conservateurs avaient été au pouvoir en 2003, nous serions en Irak, à «buter de l’Irakien» pour imposer la Loi de la bourgeoisie canadienne, états-unienne et anglaise. Heureusement, ce n’était pas le cas. Ottawa sinon, passe son temps à se faire complaisante des crimes d’Israël. Il s’en vante partout sur les tribunes, que Tel-Aviv a le droit de larguer du phosphore blanc sur des zones peuplées de civils pour se «défendre». Ottawa ne sauvera Khadr que si on lui impose, et encore. En réalité, Ottawa se fiche éperdument de la justice internationale et des crimes de Khadr. Elle est le chien-chien de Washington, et fera tout ce que Washington lui demandera.
C’est comme je vous le dis, un évènement historique, mais dont je me passerais volontiers.