Deux par deux ils passent gaiement sur le chemin
Qui semble avoir mêlé joliement leur deux mains.
Leur sourires non rares rendent très heureux
Les visages rougits de tous ces amoureux.
Je les regarde, seul. Parraissant invisible
A leur yeux brillants d'une flamme prévisible.
Jaloux, je me chagrine d'être solitaire
Car je me sens ici le plus seul de la Terre.
Deux par deux ils passent gaiement sur le chemin
Venant vifs en ces vers comme un vile venin.
Des larmes rouges coulent dans mon âme grise,
Celles d'enfants tristes pauvre de friandises.