Peut-on vendre de l’information tout en distribuant des coupons de réduction ?

Publié le 13 août 2010 par Lilzeon

Citoyens !

C’est un petit tollé qui a lieu en ce moment aux Etats-Unis. Le Wall Street Journal a décidé de distribuer dans son édition du week-end des coupons de réduction.

Nat Ives rappelle que l’audience du WSJ n’est pas forcément en phase avec le petit livret de Smartsource (qui appartient aussi à NewsCorp, haha!) :

“The appearance of coupons for everyday items might be a bit jarring in a paper that prides itself on an affluent audience. Journal readers had a median household income of $128,453 in the most recent round of GfK MRI research, compared to $119,499 at the Sunday New York Times; $111,615 at the Washington Post; and $80,822 at USA Today. SmartSource has recently offered $1 or 50-cent discounts on items such as Kraft Macaroni & Cheese, Air Wick air freshener and Red Baron microwave pizza.”

Le risque pour les critiques :

  • diminuer la qualité du titre
  • ne pas apporter de valeur aux lecteurs

Pourtant, est-ce vraiment délirant d’utiliser un titre comme support marketing ? Pas tant que ça : après tout Paris Match proposait pendant des années une petite valisette de voyage pour tout abonnement souscrit. Après tout, les banques proposent bien des offres spéciales à ses ouailles avec les relevés de compte notamment.

Se posent là encore 3 questions :

  • la pertinence du service proposé : est-on en phase avec son public final, c’est-à-dire que pour une minute passée à lire le livret, y a-t-il une valeur ajoutée ?
  • la durabilité de l’offre : ne pourrait-on pas imaginer de travailler plus en profondeur le public plutôt que de pousser le lecteur de passage à un présupposé call-to-action immédiat ? Par exemple, des points à utiliser plus tard ? Le digital rend possible ce nouveau phasing…
  • l’opt-in : ai-je choisi de me taper ces offres en achetant le numéro ?

A suivre.