Et voilà que les dictionaires acceptent maintenant n’importent quoi. Face Book devient un nom et un verbe dans un dictionnaire. Inacceptable. Et si cette compagnie devait fermer ses portes pour faire place à une nouvelle technologie, on fait quoi? On réécrit le dictionnaire! Voici la nouvelle dans son intégrité:
Agence France-Presse, 19 décembre 2007 - 11h29
Le site Internet de socialisation Facebook a fait son entrée dans la dernière édition en ligne du dictionnaire anglais Collins, tout comme “subprime”, prêts immobiliers à l’origine d’une vaste crise financière cet été.
Selon un porte-parole de l’éditeur, Facebook figure dans le dictionnaire en tant que nom de marque avec pour définition: “un site internet populaire de socialisation”; et également en tant que verbe signifiant “chercher (le profil de quelqu’un) sur le site de Facebook”.
Comme exemple d’utilisation du verbe, le dictionnaire écrit: “J’ai pensé qu’un des candidats était parfait pour le poste, jusqu’à ce que je le facebooke”.
“Facebook a été le phénomène de 2007″, a expliqué le porte-parole.
“Bien que la socialisation sur internet soit apparue depuis plusieurs années, cette année a vu une explosion avec 200 000 nouveaux inscrits chaque jour”, a-t-elle poursuivi.
Dans sa dernière édition, le dictionnaire compte notamment un adjectif de plus avec “subprime” qui est un prêt “consenti à un emprunteur ayant un mauvais profil en matière de crédit, avec en général un taux d’intérêt élevé”. “Subprime” figure également en tant que nom.
Par ailleurs, l’adjectif ”green collar” (col vert) fait également son apparition pour définir “les personnes qui travaillent dans la protection de l’environnement, ou qui sont employées par des sociétés qui font de la protection de l’environnement un objectif affiché”.