Le président de Ferrari, Luca di Montezemolo, ne retient que la victoire de son écurie, en Allemagne. Il a
déclaré que lLa polémique qui en a découlé ne l'intéressait pas.
En effet, au 49è tour de course à Hockenheim, Felipe Massa laissait passer son équipier Fernando
Alonso, après que la direction, par le biais de son ingénieur de course, l'en ait incité. Cette manœuvre permet au double champion du monde espagnol, mieux placé au championnat, de
s'imposer mais surtout d'inscrire des points importants dans la course au titre. Di Montezemolo adoube cette décision et pense surtout à ce que ça avait comme intérêt pour son
équipe.
« Les polémiques ne m'intéressent pas. » a envoyé Montezemolo. « Je réaffirme simplement
ce que j'ai toujours dit, nos pilotes en sont bien conscients, et c'est une chose à laquelle ils doivent se plier lorsqu'ils courent pour Ferrari : les intérêts de l'équipe passent avant les
intérêts individuels. »
Le transalpin estime qu'il est temps de mettre un terme à cette "hypocrisie" face aux consignes
d'écurie qui existent depuis bien longtemps - mais il est vrai, particulièrement chez Ferrari. « Ces choses se produisent depuis l'époque de Nuvolari (pilote des années 30') et je
les ai moi-même expérimentées lorsque j'étais directeur sportif, à l'époque de Niki Lauda, pas simplement maintenant... » rappelle-t-il. « C'est la raison pour laquelle il y a beaucoup
d'hypocrisie, même si je peux croire que certains auraient bien aimé voir nos deux pilotes s'éliminer en s'accrochant, mais ce n'est certainement pas mon cas ou bien évidemment non plus celui de
nos fans. »