Pour des cieux moins venteux,
Ici, au pays du Porcien,
Le long de la Champagne ardennaise,
Crayeuse comme un vieux tableau,
L'été,
Il arrive que les toits se transforment en jardin,
Et les jardiniers en couvreurs.
Les vieilles remises prennent des couleurs,
Qui rajeunissent leurs tuiles comme des demoiselles,
Au gré des averses ou du soleil.
Ici,
N'en déplaise à Verlaine,
Qui pourtant passa par ces lieux,
Lors de son escapade avec l'autre poète maudit,
Ici donc,
Disais-je,
Il n'y a pas que le ciel qui soit par dessus le toit,
Il y a aussi l'or de la nature,
Pour veiller sur nous.
Et le petit voyageur que je suis,
Poursuit son périple vers l'est,
Pas sûr que je pourrai vous envoyer des nouvelles,
Les grands espaces étant plus souvent désirables,
Que connectables.
Ne m'en veuillez pas trop, c'est les vacances ...