Après les dernières prestations de l’équipe de France de Football, tout ne pouvait être que mieux. C’est difficile à croire mais il y a des défaites qui redonne le sourire. Certes la France s’est inclinée (1-2) face à la Norvège mais le contenu du match reste encourageant pour la suite.
L’ère du renouveau
La patte de Laurent Blanc s’est très rapidement sentie et avec c’est toute la vie de l’équipe de France qui change. Ceci se traduit par des petits changements qui sont souhaités par le staff pour que les supporters se réapproprient leur équipe. Où sont passé les casques qui ornaient les têtes de joueurs à la descente du bus ? Où sont passé les joueurs impassibles pendant la Marseillaise ? Tous, sans exception, ont siffloté quelques phrases pendant l’hymne.
Dans le jeu, on a vu de l’envie. L’envie d’offrir du spectacle, l’envie de se projeté vers l’avant. Bien que les joueurs ont souvent confondu vitesse et précipitation, on a pu se délecter d’un style un peu plus direct et offensif, à l’image des nombreuses occasions tricolores.
Seul le résultat compte
Laurent Blanc l’a très clairement dit, et ça tranche radicalement avec son prédécesseur (Raymond Domenech), le résultat est l’étalon du sport de haut niveau. Même s’il est globalement satisfait du contenu, il sait pertinament qu’il sera jugé sur les résultats sportifs.
A sa décharge, il est difficile, voire impossible, de réunir un groupe de 22 joueurs qui n’a jamais évolué ensemble et d’en faire une équipe compétitive en 3 jours.
Les français ont globalement maîtrisé la rencontre et aurait facilement pu marquer 2 ou 3 buts supplémentaires. Sans les petites erreurs individuelles de Guillaume Hoarau et Lassana Diarra, le résultat finale aurait été tout autre.
Quid de la suite ?
Dans ce match étrange, où tout une équipe installée a été sanctionnée, certains avaient l’occasion de se montrer et de gagner des points. C’est le cas de la défense, aussi bien centrale que latérale. A ce jeu, le duo Mexès-Rami était attendu.
Malheuresement, le résultats ne plaide pas vraiment en leur faveur et c’est surtout les approximations qui seront pénalisantes. Maintenant, ce n’était qu’un match amical et la première association des 2 défenseurs. Laurent Blanc souhaite installé sa défense dans la durée, et il sait certainement mieux que quiconque que l’entente et les automatismes sont indispensables à l’efficacité d’une charnière.
Le jeune Yann M’Villa a séduit par sa prise d’initiative. Sa fraîcheur et son jeu vers l’avant ne sont pas sans rappeler un certain Abou Diaby, avant la Coupe du Monde. Il ne lui manque qu’un peu d’expérience pour canaliser tout son potentiel et gommer les petites erreurs techniques. A revoir
Guillaume Hoarau, le longiligne attaquant du PSG, a été intéressant dans son jeu collectif et ses initiatives individuelles. Il apporte une variation tactique très intéressante pour la diversité du jeu. Associé un à joueur très rapide, il peut constitué un duo efficace.
Loïc Remy a apporté ce qu’on attendait de lui, vitesse et percussion. Malheureusement, il a souvent buté sur le gardien ou loupé le cadre. En travaillant son efficacité devant le but, il pourra sans aucun doute s’inscrire dans la durée.
Samir Nasri, dépositaire du jeu pendant cette rencontre, a réalisé un match correct, alternant jeu court et jeu long. Il a cependant trop tendance à ralentir le jeu. Il faut dire qu’il n’est pas aidé par le manque de soutien qui s’est manifesté de temps en temps.
Hatem Ben Arfa, auteur d’une rentrée intéressante, a ouvert le score pour la France d’une très belle frappe de 25m. Percutant, il peut apporter sa touche technique à l’armada offensive.
Laurent Blanc le sait, l’euphorie de sa nomination ne durera pas éternellement et il lui faudra rapidement prouver par des résultats. Même si le visage de l’équipe de France est séduisant, il reste du pain sur la planche.
Articles similaires :