Danièle Bombardier avait à cœur que Monique LaRue fouille les liens de filiation de ses personnages, le père, la sœur, les deux frères si différents qu’ils se détestent, l’œil de l’immigrant juif. Et l’auteure d’expliquer chaque détail, avec plus de mots que pas assez. Ce qui me laisse conclure que rien n’est laissé au hasard dans L’œil de Marquise, chaque choix est pensé, évalué, analysé même. Son auteure a la parole facile, réfléchit beaucoup et sait quoi répondre quand on lui demande pourquoi un livre politique amenant le pa
Jean-François Beauchemin s’est fait discret ou bien mon impression vient du contraste avec les deux personnalités
Un extrait a été lu, un très beau passage sur un chien dans un cimetière où se dégage une vague tranquille qui apaise le vague de l’âme. L’extrait tombait dans mes oreilles et je regardais le chien de Jean Barbe s’approprier de sa liberté en courant sur la pelouse.
Jean Barbe était en forme. À chaque fois qu’il a pris la parole, ses mots résonnaient forts. Il a parlé de son père, nou
Chez Jean Barbe, il y avait ces propos posés, concentrés, et il y avait son chien fier et fou, dérangé d’être confiné à s’affaler sur l’estrade, sous un toit de terrasse quand l’herbe attendait ses gambades.
Pour conclure, je n’oublierais pas de si tôt la question d’une participante du Club de lecture d’Eastman à Jean-François Beauchemin. Cette dame lui demanda sur un ton à la fois tendre et indigné « Comment se fait-il que je ne vous reconnais pas dans votre roman « Le jour des corneilles » ? Je vis alors Jean-François se pencher vers la dame, s'allumer, et lui expliquer. Beau moment.