En début de mois, j'étais heureuse de pouvoir réaliser enfin mon stage dans un cabinet de recrutement qui donnait une priorité au profil de militaire. Il va de soi que pour moi, cela était plutôt très intéressant, puisque mon expérience militaire était un atout indéniable. Je pensais pouvoir trouver les compléments indispensables à ma formation et à l'issue réaliser mon rêve. Mais voilà, les choses n'ont pas tournée comme je l'aurais souhaité en ce qui concerne le stage. Aussi, il est temps pour moi de créer mon propre cabinet.
Après avoir volontairement décidé de ne pas donner suite à mon stage, je poursuis mon chemin sur la création de mon propre cabinet. Cette courte expérience en cabinet m'a permis de comprendre l'ensemble des exigences d'un cabinet et le travail qui pouvait y être associé. Jusqu'à présent j'ai surestimé ce travail et j'ai pensé n'être jamais suffisamment préparée pour en assurer le fonctionnement. Mon côté perfectionniste m'oblige à la prudence en m'entourant des meilleures informations avant de me lancer à titre personnel. Pour réussir dans un tel projet, il faut savoir ce que l'on veut ou pas faire, avec qui l'on veut ou pas travailler, et aussi connaître ces propres intérêts.
Mon projet
J'ai décidé de créer mon propre cabinet. Cette idée n'est pas récente. J'ai longtemps pesé le pour et le contre de ce choix, si cela correspondait bien à mes attentes et désirs. Se lancer dans un tel projet sur un coup de tête est une prise de risque trop importante et le risque d'échec dans les trois ans à venir. Ce qui est le cas du cabinet qui m'avait proposé le stage. Ce que je voulais avant tout c'est être sûr que ce soit là mon véritable objectif. J'ai vérifié mes compétences en négociation, et j'ai déjà obtenu deux partenariats et pas des moindre. Aussi, je n'ai plus aucune raison de douter de moi, mais bien au contraire, de me dire que maintenant je peux réaliser mon rêve. Ce que je ne ferai pas, considérer qu'un profil atypique ne correspond pas au poste à pourvoir, si ce dernier semble en posséder les compétences. J'évaluerai avec lui, ces points forts et faibles afin d'identifier les corrélations existantes. Je ne discriminerai pas car tout le monde doit avoir sa chance, seule la compétence réelle sera facteur influent de ma décision. Je sais que l'on peut éviter la discrimination et être objectif même lorsqu'au fond de nous nous avons des préjugés et des stéréotypes. C'est un effort qui en vaut la peine.
Mes futurs partenaires
Parmi mes partenaires déjà acquis la règle principale s'appuie sur la non discrimination et l'ouverture d'esprit. Quelque soit le niveau d'étude, ceux qui ont du talent sauront se mettre en avant naturellement. Il n'y aura aucun placement de candidat, d'abord parce que c'est interdit pas la loi, mais aussi parce que cela permet de voir la volonté de réussir d'un candidat. Pour mes clients, une charte de non discrimination sera intégré à mes contrats et mandats. Je préfère perdre un client discriminant que d'être associé à lui pour de l'argent. Ce que je perdrais d'un côté, je le gagnerai d'un autre.
Conclusion
En créant ce projet, je réalise mon objectif. Je n'envisage pas l'obtention du titre de psychologue car cela ne me serait d'aucune utilité. Il faut être polyvalent pour gérer un cabinet et j'ai ces compétences, sans exception. Ces mois passés dans le doute suite à tous les refus de mes candidatures avaient tâché ma confiance en moi, mais rien ne l'avait effacé. Mon cabinet est pour débuter généraliste, et se situe sur la zone sud-ouest.