Saison 2, Episode 9 sur 23
Diffusion vo : FOX – 3 décembre 2009
Diffusions vf : La Une – 4 août 2010, TF1
Walter cherche à rpouver qu’il peut vivre seul alors que la division enquête sur des mistérieux vers inclus dans les immigrants clandestins chinois.
Retour à la normale cette semaine pour la communauté des observateurs. On en revient au schéma typique de savoir où il se cache et cette semaine, on a pu le voir passer lorsque le mec de la triade était au téléphone et qu’il allait suivre Astrid.
Comme je le disais, retour à la normale cette semaine et donc, retour à un épisode looner, hors mythologie, donc « dispensable ». Pourtant, il serait dommage de passer à coté de cet épisode qui est de très bonne facture. Si j’étais méchant, je dirais que c’est doublement normal puisque Walter est au centre de l’épisode et Olivia en RTT. Mais je ne suis pas méchant alors je ne le dis pas. Je ne fais que l’écrire.
Donc du coté de l’histoire, on a de l’archi classique avec des bestioles qui grandissent dans le corps de gentils êtres humains qui n’ont rien demandé. Et comme ce sont des chinois, c’est forcément en rapport avec la médecine chinoise à base d’herbe et poudres. Ici, les bestioles fournissant une poudre pour permettre de renforcer temporairement un système immunitaire défaillant. Rien de bien original et rien de bien captivant pour cette histoire qui est pourtant bien traitée, bien rythmée et qui surtout, bénéficie de l’apport de Walter.
Et oui, c’est le Walter show dans cet épisode. Donc, c’est forcément bien même si j’ai été assez perturbé par les tenues et la posture de Walter l’indépendant. John Noble réalise en tout cas encore une grande prestation dans cet épisode, alternant le Walter habituel, le Walter qui me perturbe et le Walter appeuré et perdu, le tout avec talent et brio et avec un naturel fantastique. C’est vraiment un grand acteur qui a trouvé un rôle qui lui va comme un gant.
La seule chose qui me gêne, c’est que l’épisode semble hésiter au sujet de ses difficultés de mémoire. J’ai eu l’impression que l’épisode ne semblait pas assumer son parallèle avec la maladie d’Alzheimer. Il est clair que Walter agit comme une personne qui entame la maladie mais ses pertes de mémoire sont aussi un signe de sa folie douce, celle qui entraine l’inattention de Walter pour les détails insignifiants. Mais est-ce que sa folie ou ce que l’on a pu prendre pour de la folie ne serait pas un symptôme de la maladie ? On peut se poser pas mal de questions autour de ce sujet et j’ai trouvé que l’épisode manquait de clareté à ce sujet. Mais cela n’entache en rien l’ensemble. Walter m’a particulièrement ému lors de la scène du banc où il avoue toute son impuissance à mettre en oeuvre sa volonté simple d’être un minimum indépendant. Il laisse parfaitement transparaitre la frustation accrue aussi par le fait qu’il est dépendant de son fils, une chose assez terrible à admettre et supporter pour un parent. Walter est profondément touchant ici parce qu’il est profondément humain.
Un excellent Walter show mais qui est entaché par l’histoire du jour trop classique. Il n’y a pas de touche Fringe à ces épisodes qui pourraient faire partie de n’importe quelle série du type et c’est vraiment dommage car cela aurait soutenu Walter qui est un personnage extrêmement réussi, bien écrit et fabuleusement interprété.