Magazine Culture
" Et c'est toi l'oeil de Dieu ! le lâche ! quand tes plantesFroides des pieds divins passeraient sur mon cou,Tu es lâche ! Ô front qui fourmille de lentes!Socrate et Jésus, Saints et Justes, dégoût !Respectez le maudit suprême aux nuits sanglantes ! "J'avais crié cela sur la terre, et la nuitCalme et blanche occupait les cieux pendant ma fièvre.je relevai mon front: le fantôme avait fuit,Emportant l'ironie atroce de ma lèvre...- vents nocturnes, venez au Maudit ! parlez lui !Cependant que, silencieux sous les pilastresD'azur, allongeant les comètes et les noeudsD'univers, remuement énorme sans désastresl'ordre, éternel veilleur, rame aux cieux lumineuxEt de sa drague en feu laisse filer les astres !R.i.m.b.a.u.d