Vous allez vite comprendre où je veux en venir !
Il y a peu, j’ai voulu tester cette magnifique et mondialement connue maison parisienne. Vous savez, celle où on y déguste de délicieux macarons, sur une des plus belles avenues au monde ?
Lumière tamisée, premier accueil correct. Attente assez longue. Mais ils n’y peuvent rien, ils sont victimes de leur succès. Nous voilà enfin dans un joli salon. Attente encore un peu plus longue avant qu’un serveur ne vienne nous voir et nous parle d’une façon un peu trop familière. Premier « glurps » … je ne m’attendais pas vraiment à ce type de service, mais passons.
Le monde s’écroula quand enfin nous avons pu passer commande. Vous allez penser que je fabule, mais j’ai eu le malheur de commander des patisseries. J’ai donc eu le droit aux énooooormes soupirs du manageur, et aux commentaires moqueurs des employés. Pourtant, je n’avais fait que commander des patisseries en fin de soirée !
15 minutes plus tard toujours rien. On vient nous annoncer qu’il n’y a plus la patisserie que j’ai choisie. Et le serveur repart. 2 secondes plus tard, je le vois de dos, avec une assiette, et une patisserie qui tombe. 5 secondes plus tard il dépose la patisserie que j’avais choisie devant moi. Second « glurps » : mais d’où vient cette patisserie ???
Je la « contemple » (visuellement, elle reste appétissante !) pendant 15 min en me demandant si c’est une bonne idée de la manger. Et le serveur qui revient, toujours avec cette façon de nous parler qui commence à m’agacer. Lui et son collègue sont omniprésents, montrent du doigt les clients, parlent fort.
J’avais beau être dans une maison reconnue dans le monde entier, je ne me sentais pas à l’aise. Du tout. C’est avec un léger soulagement que l’on a quitté les lieux. Bien que la patisserie fut bonne, le thé délicieux, je n’ai pas su apprécier ce moment à sa juste valeur, déçue d’avoir été accueillie d’une telle façon.
Et bizarrement, j’ ai enfin compris ce que les professeurs essayaient de nous dire. Un client déçu, c’est souvent un client de perdu.
Cette expérience ne m’a pas changée pour autant :-) : je reste et resterai une éternelle gourmande qui salive devant leurs somptueux macarons, mais quand on vend du haut de gamme, il faut le faire de A à Z.
Qu’en pensez-vous ?
Crédit photo : sunfox/flickr
Article rédigé par Laëtitia Caloone