Test de Mount and Blade Warband

Publié le 11 août 2010 par Cyberstratege

Sorti le 30 mars 2010, un an et demi après Mount & Blade, il nous a paru opportun après la mise en place des patchs de cet été de revenir sur l’extension stand alone Warband, jeu qui restera dans les annales du jeu vidéo comme ayant fait évolué la jouabilité et l’immersion vidéo ludique. Voyons cette perle rare qu’a su dégoter Paradox Interactive en le développeur de TalesWorld Entertainment, studio turc bien éloigné de ceux produisant des jeux à gros budget et qui avec beaucoup moins de moyens nous propose quand même un véritable bijou.

Jouabilité

S’il y a une caractéristique que l’on pourrait retenir de Mount & Blade, c’est son seul et unique mode de jeu solo, le mode dit bac à sable dans lequel le joueur peut faire ce que bon lui semble. Par définition, ce mode de jeu est soit ennuyant si le contenu du jeu est faible, soit extrêmement prenant si au contraire le contenu est riche. Dans M&B vous ne vous ennuierez jamais !

L’histoire se déroule dans un univers médiéval inventé, composé néanmoins de six factions parfaitement identifiables dans leur background. On trouvera un royaume calqué sur les Sarrasins, un autre sur les Teutons, les Vikings, les Mongols… Bref, les villages, les unités et l’appellation des nobles est modifiée pour chacune des factions. Nous n’avons pas à faire à des factions seulement esthétiques, mais comprenez bien que chaque faction à ses forces, ses faiblesses et son propre concept. Le royaume de Swadia (Teutons) possède par exemple des chevaliers extrêmement puissants. Les Sarranides (sarrasins) des archers montés insaisissables, le royaume du Nord (vikings) des guerriers utilisant des haches à deux mains découpant des troncs d’arbre en un seul coup ! L’immersion est parfaitement présente !

Lors de la création de votre avatar vous pourrez modifier complètement le personnage, son passé et choisir un archétype comme le chevalier à pied, monté, l’archer etc… De fait, lorsqu’au lancement du jeu, et après avoir réglé finement le physique et les caractéristiques de votre personnage, vous atterrissez en Calradia, il dépendra de vous de prendre part à l’aventure de l’un ou l’autre des royaumes et d’écrire votre histoire. Cela peut être déconcertant de ne pas avoir de missions guidant votre parcours, mais en fait le jeu est tellement prenant que construire vous même l’avenir de votre héros est plus que motivant.

Le choix des avatars est vaste, et l’apparence varie beaucoup avec l’équipement.

Le jeu se déroule en deux phases. Une phase à l’échelle stratégique, en temps réel pausable, dans laquelle vous contrôlez votre « bande », ou plutôt votre armée par la suite. Et une phase de FPS (version médiévale bien sûr) dans laquelle vous contrôlez directement votre personnage afin d’accomplir diverses tâches (généralement des combats, mais cela peut être des missions, de l’exploration etc..).

1) Première phase dite gestion/stratégie
Durant cette phase vous pourrez voyager dans tout Calradia. Vous trouverez sur votre chemin des villages, des châteaux et des villes, qui, dans l’ordre, vous ramènerons de plus en plus d’argent si vous les contrôlez. Sur cette carte vous n’êtes donc absolument pas seul ! Tour à tour vous croiserez des bandits (plusieurs types), des caravanes de marchands, des armées des différentes factions menées par leur roi ou leur maréchal et des paysans allant et venant entre les villes…

La représentation de la carte n’est pas très belle, surtout dès qu’on zoome, c’est vrai. Mais elle est par contre très fonctionnelle.

Au début, vous ferez votre bout de chemin au gré des aventures, accomplissant quelques missions pour certains roi ou nobles, augmentant ainsi votre prestige et votre armée jusqu’à ce que vous décidiez, et c’est le tournant du jeu, de créer votre royaume en attaquant le village d’un noble, ou bien en devenant vassal d’un roi existant. Dés lors, cette phase stratégique devient également une phase de gestion de royaume.

Je vous entends déjà me dire, mais pourquoi phase stratégique au final? Et bien parce que vous apprendrez petit à petit à éviter certaines armées et attaquer les petits groupes, à attaquer certains châteaux pour créer une diversion et prendre une ville principale à l’autre bout du royaume. C’est également dans cette phase que vous devrez définir à qui reviendra tel ou tel château conquis. Quel est l’intérêt de donner un village à un seigneur possédant un château à l’autre bout du royaume et qui mettra deux jours pour le défendre en cas d’attaques ?
Lorsque vous lancerez, en tant que Maréchal du royaume, un appel au rassemblement, c’est vous qui déterminerez entièrement les rôles de chacun. Pillage pour l’un, diversion pour l’autre, siège de la capitale et renfort du gros de l’armée pour l’autre. Alors bien sûr, cette phase ne retransmet pas toute l’émotion de la phase suivante.

Chaque armée est représentée par une et une seule unité sur la carte.

Mais qu’importe, c’est une phase de réflexion, d’analyse globale du royaume. Prévoir ou l’ennemi attaquera se jauge ici. Et un jour de retard dans l’arrivée des renforts, c’est un château en moins… et pour reprendre un château ce n’est jamais si facile ! Répartir les patrouilles des seigneurs pour empêcher les bandits de couler votre économie sera également de votre ressort !

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Mount and Blade Warband : test, 9.1 out of 10 based on 15 ratings

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