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United State Of Tara – Saison 2

Publié le 11 août 2010 par Mg

On avait quitté Tara et ses personnalités multiples (Buck, Alice…) en pleine quiétude, la situation reprenait un cours normal et l’heureuse propriétaire de son corps, Tara donc, pouvait couler des jours heureux avec sa famille.

Evidemment, c’était trop beau pour durer, et Tara n’aura tenu que 3 mois. A croire qu’à chaque traumatisme, son cerveau s’invente de nouvelles personnalités, en fait ressurgir de nouvelles figures où se cache Tara derrière quelqu’un d’autre. Toujours est il que la série explore un peu plus loin qu’auparavant la question des personnalités de l’héroïne, elle-même en recherche d’identité et des raisons de sa maladie. On verra bien Buck ressurgir pour couler des nuits heureuses avec une serveuse, ou encore Tara devenir sa propre psychologue, la rengaine est toujours la même. Heureusement l’histoire sait dépasser cela en focalisant l’intérêt sur ses proches. Si Tara ne sait plus vraiment qui elle est, en tout cas sa famille (parents…) ne l’a jamais vraiment su. Et les dénouements de fin de saison ne vont pas éclaircir les choses.

Comme en première saison, la part belle est offerte à la famille de Tara. Et la série explore toujours autant ce doux cocon, limites imperceptibles du show, entre le fils adolescent échaudé par son homosexualité et les possibilités qui s’offre à lui, la fille jeune adulte et grande rebelle qui tente de trouver sa place, et la mari aidant et aimant qui aura du mal à se contenir face aux crises que traversent sa famille. Le traumatisme d’un suicide proche va chambouler un peu leurs existences, ainsi que le mariage à venir de la belle soeur, idée d’aspiration à une normalité qui ne les concerne plus. Au final, cette saison est identique à la première, avec le même rythme et son lot de surprises. Dans cette famille soudée mais déconnectée de la réalité, on a un peu tendance à oublier que tout n’est pas anormal. Et si au final, chaque personnalité possède ses propres défauts, maladies ou inadaptations à son environnement, Tara et sa famille ne sont pas si anormaux que cela.

Et c’est au final là que le bas blesse, car Tara et ses camarades se plaignent de leur quotidien difficile, mais au-delà de la maladie (psychologique) de l’héroïne, leurs tourments sont bien plus quotidiens qu’il n’y parait. On a donc du mal à vraiment les plaindre. Mais l’histoire est belle, les moments de réconciliation marchent à pleins, et le final un peu attendu. Les Etats-Unis de Tara restent donc un îlot de bonheur où flottent quelques petites choses qui ne vont pas… Reste à voir ce qu’ils raconteront pour la suite.


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