Auteur : Maxime Chattam
Editeur : Pocket
Prix : 3,90€
Résumé :
Tueries en série dans des établissements scolaires...
Harlem Est. 18 novembre. 8h28.
Ils sont tous là, dans le hall de l'entrée du lycée. Plus que quelques minutes avant le début des cours. Parmi les élèves, un adolescent prépare son arme. Le carnage peut commencer...
Quand l'inspecteur Lamar Gallineo arrive sur les lieux, c'est pour découvrir le cadavre du tueur qui a retourné son arme contre lui. L'affaire dépasse rapidement le fait divers : de nouvelles
tueries ont lieu dans d'autres établissements.
Lamar doit à tout prix enrayer cette macabre épidémie. Mais les apparences sont trompeuses. Toujours.
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Cela faisait longtemps que je n'avais plus eu le plaisir de me plonger dans un Chattam. Voilà cette erreur réparée avec le très court mais excellent "Carnages".
Plus une novella qu'un roman à proprement parler (96 pages), il n'en faut tout de même pas plus à l'auteur pour nous entrainer dans ce thriller haletant. qui va à 100 à l'heure!
Une série de massacres ont lieu dans différentes écoles de Harlem.
Toujours le même schéma. Un jeune homme arrive armé le matin, vide plusieurs chargeurs au hasard et part se cacher pour pouvoir se suicider.
L'inspecteur Lamar se retrouvant chargé de l'enquête se trouve complètement démuni. Jusqu'à ce qu'il commence à se poser de sérieuses questions sur les apparences de cette affaires ...
L'avantage de cette courte histoire, c'est que l'on rentre directement au beau milieu de l'action et que le rythme effréné ne diminue pas un seul instant.
Les questions sont très vite posées et nous voilà au coeur de cette enquête macabre et incompréhensible dès les premières pages.
Le dénouement n'arrivera que vers la toute fin du roman, nous laissant estomaqués et faisant voler en éclat nos convictions.
Comme le disais un vieux jingle pour des bonbons : "Petit mais costeaud!", ne vous laisser pas abuser par le peu de pages de ce récit, et laisser vous entrainer par un thriller de Maxime Chattam
aussi efficace et percurtant que ses autres oeuvres. Un pur condensé de bonheur.