Célibataire et fier de l’être ? Si certains solo, de plus en plus nombreux, revendiquent leur statut comme un
choix de vie, on peine encore à les croire : « Tu dis ça parce que tu n’as pas encore rencontré le/la bon(ne) ». Pourtant, ils vivent seulement d’eau fraîche, ne cherchent pas l’amour et
ont trouvé le bonheur tout seul comme des grands. Si vous aussi, vous aspirez à l’indépendance et la liberté tout en ayant une vie bien remplie, suivez le guide du célibat par choix.
Seul(e) plutôt que mal accompagné(e)?
Vous n’avez pas trouvé l’âme-sœur, soit. Vous êtes las(se) de l’attendre, fatigué(e) de la chercher ou avez décrété qu’elle n’existait pas, très bien. Mais renoncer à l’homme ou la femme de sa
vie ne doit pas vous pousser à mettre la corde au cou du premier venu, « faute de mieux ». Plutôt que vous marier sans aimer ou ne pas divorcer alors que vous souffrez : fuyez ! Partez sans vous
retourner et rendez-vous heureux vous-même. Les proverbes ont toujours raison : vous serez bien moins malheureux seul que mal accompagné.
Il est possible que la solitude vous pèse, surtout au début. Mais la contrepartie est non-négligeable : une totale liberté, ni comptes à rendre ni espace à partager, ni décisions en commun ni
compromis, ni dépendance ni jalousie… Certains couples paieraient cher pour récupérer ne serait-ce qu’un quart de cette autonomie. Réfléchissez bien avant de vous engager à contrecœur ou « en
attendant ». Vous n’avez pas besoin d’un double pour vous réaliser, encore moins si vous ne l’aimez qu’à moitié.
Ne vous isolez pas, restez entouré(e)
Vous avez choisi le célibat, certes, mais vous n’avez pas signé pour vingt ans d’abstinence. Vous pouvez accumuler les conquêtes en toute impunité, remplir votre tableau de chasse sans
culpabiliser… L’avantage des personnes sans attache : c’est vous qui décidez quand vous avez envie d’un peu de compagnie. Mais que vous ne souhaitiez pas vous engager ne vous donne pas tous les
droits. Ne mentez pas, ne jouez pas avec les sentiments de vos proies, vous pouvez très bien passer de bons moments dans le respect, la franchise et la tendresse.
Ne regrettez rien...ou acceptez de changer d'avis
Vous avez choisi de ne pas vous marier, avez renoncé à la vie de famille et abandonné vos autres rêves de petit garçon/petite fille, et vous l’assumez parfaitement… Du moins pour l’instant.
Restez lucide, il y aura des jours avec et des jours sans, et vous pourriez bien regretter vos choix à tel ou tel moment. Vous avez fait une croix sur les enfants et serez tenté(e) de compenser
par un joli petit chaton ou bon gros chien fidèle. Bien sûr, ça meuble, ça occupe, mais ça ne remplace pas. Même chose : s’investir à fond dans sa carrière professionnelle, c’est palpitant, mais
ça ne laisse pas grand-chose passé 60 ans. Avant de vous installer dans un célibat durable, posez-vous les bonnes questions et n’attendez pas qu’il soit trop tard pour vous en mordre les
doigts.
Si malgré toute votre prudence, vous vous retrouvez malheureux dans cet état, ne soyez pas stupide ou trop fier pour revenir en arrière. Vous avez le droit de vous être trompé(e), de ne pas y
arriver, de changer d’envies. Si votre famille et vos amis ont eu du mal à comprendre votre mode de vie, vous devrez certainement passer par la case « Tu vois, je te l’avais dit », mais c’est un
moindre mal pour trouver enfin, peut-être, le bonheur. Et qui sait, vous rencontrerez peut-être tout naturellement celle ou celui qui vous fera changer de vie?