Mardi matin : La question du jour fera dresser les sourcils à plus d’un, la réponse étant loin d’être évidente…
Une étude américaine récente, menée par des universitaires du Colorado, démontre qu’être jolie représente plutôt un handicap lors d’un recrutement. Le plus alarmant est qu’il s’agisse bel et bien d’une réalité. L’équipe cosmétonique a fait ses petites recherches, et remet au goût du jour un débat très actuel.
Le cas de Debrahlee Lorenzana a fait un scandale aux Etats-Unis. Souvenez-vous : c’est cette femme qui a été licenciée pour avoir été trop sexy… En effet, son employeur Citybank a estimé que ses tenues vestimentaires, y compris le col roulé, mettaient trop en avant ses formes généreuses et déconcentrait ses collaborateurs masculins. Cette charmante américaine d’origine italo-portoricaine a refusé de changer de style, ce qui lui a valu d’être licenciée.
Ce cas n’est pas isolé. En 2009, en Angleterre, une gardienne de prison a perdu son emploi à cause de son apparence. Selon son témoignage, cette jeune femme portait uniquement un uniforme standard adapté à sa taille menue. Cet ajustement ainsi que son maquillage et ses accessoires (un sac à main par exemple) ont provoqué de vives réactions chez ses collègues ainsi que chez les prisonniers. Dans ce climat, la direction a préféré la licencier.
La beauté est desormais considerée comme un élément perturbateur, la féminité étant réduite à quelques accessoires. Deux exemples, deux belles femmes, deux licenciements. Ces femmes, refusant de se plier aux exigences insensées de leurs employeurs enivrés, ne sont-elles pas victimes d’un nouvel abus ?
Faut-il vraiment accepter de réduire sa féminité pour garder son emploi? Vaut-il mieux être moche pour se faire embaucher ?
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