A 24 heures d'une nouvelle vague de primaires (Connecticut, Colorado, Georgie), Barack Obama est sur une voie de carterisation qu'il doit corriger au plus vite.
Jimmy Carter était devenu l'incarnation de la non-décision en raison de la prise en compte de trop nombreuses nuances dont les considérations morales de nature à affaiblir la puissance américaine à l'étranger.
Progressivement, Obama se laisse scotcher sur de telles traces. Il est trop "radical chic" avec des données intellectuelles éloignées des repères de l'Amérique profonde surtout lorsque cette dernière se laisse séduire par des propos populistes.
Les analyses des résultats des trois primaires de demain vont apporter leur lot hebdomadaire d'enseignements.
Selon le profil des vainqueurs et le nombre des votants, une photographie solide de l'opinion en résultera.
Pour l'instant, la distance croissante avec le bilan Obama s'impose y compris dans le parti démocrate.