Raymond Radiguet ne s’est, semble-t-il, jamais remis de son Diable au corps, récit semi-autobiographique publié par Grasset l’année de ses 17 ans.
Ainsi, sans surprise (il a suffi d’un regard !), notre héro débauche une femme mariée, la Comtesse Mahaut d‘Orgel, pourtant amoureuse de son mari plus âgé. Relations triangulaires d’amitié et d’amour soulignées d’arabesques incessantes et fatigantes.
Un livre prétentieux dans sa construction et dans sa substance. La masturbation mentale d’un auteur précoce sur son lit de mort qui ne corrigea aucuns des chapitres du Bal du Comte d’Orgel publié à titre posthume en 1924 et préfacé par Jean Cocteau qui cria au génie du joli jeune homme.
Vraiment très peu à dire sur ce livre où j’ai tout de même appris deux choses (d’où les deux chats - c‘est comme au bac, 2/20 pour la feuille presque blanche):
- ‘Anne’ est aussi un prénom masculin (si, si, le Comte d’Orgel !)
- Les de Beauharnais (dont la Joséphine de Napoléon) étaient originaires de La Martinique où ils exerçaient le merveilleux métier de colons français.
Passez votre chemin, bonnes gens, épargnez-vous ces quelques 200 pages.
Alors, merci qui ?