Ca y est. Pierre-Arnaud m'a contaminé. La flemme. Le poil dans la main. La "molle"(flemmingite charentaise?). Le "Paris au mois d'août syndrome". Et puis, ces photos de L' Oeil de Boeuf, ça donne plus envie de lire que d'écrire. C'est tout le drame de l'écriture, d'ailleurs: tellement simple de lire un bon livre, et tellement difficile d'en écrire un...Un peu comme un menu de restaurant que vous auriez mis un ou deux ans a élaborer... et qui serait dévoré en deux heures. Oui, ça ressemble un peu à ça, écrire un roman.
A propos de lecture, je vous recommande chaudement "Au sud de la frontière, à l'ouest du soleil", d'Haruki Murakami (10/18, "domaine étranger"). C'est d'une beauté classique, d'une écriture fluide et simple comme une évidence (ça paraît simple, c'est ça qui est le plus difficile, faire simple), ça parle de la naissance de l'amour, du drame de la vie qui s'écoule, de la beauté des femmes qui ne sont pas (en apparence) les plus belles, des bars le soir à Tokyo, c'est triste et beau comme un concerto de Lizt, bref, c'est une parfaite lecture d'été.
Et puisque c'est le week-end, qu'il fait beau (et que je suis là un peu pour ça), je vais vous proposer, non pas un, mais deux extraits de "Vies d'Andy". Evidemment, de l'un à l'autre, il s'est passé quelques pages mais pour les plus courageux (ou les plus perspicaces), il a sûrement moyen de réunir quelques fils, de remplir les vides (ou de rêver, tout simplement). Pour les autres, un ordinateur portable et une bonne chaise longue feront tout aussi bien l'affaire.
"Vies d' Andy", ça continue comme ça:
(là, on est page 24, on est encore à New York, mais ça ne va pas durer)
(Là, on est page 33 et il semblerait qu'il y ait eu quelques modifications dans l'air...Attention, indice. Je vous en dirai plus dans quelques jours)