C’est compliqué. Différents niveaux de rêves dans lesquels ont résout les problèmes en cascade de rêveurs en réseau. Ça ressemble à Matrix, en moins nouveau, et avec une distribution internationale prestigieuse. Je me demande si je ne préfère pas mes rêves à ceux du film : ils sont moins concrets.
Il y a quand même une idée intéressante ici : combiner un spectacle intello avec une distraction grand public. On utilise les conventions du film à grand spectacle pour le renouveler : dorénavant, et de plus en plus, ce n’est pas la réalité qui fait le héro mais son inconscient. Qu’est-ce que cela signifie ? Nous entrons dans un univers où l’action ne compte plus, un monde cérébral ? Et pour construire l’art qui correspond nous devons l’inscrire dans les conventions de la phase précédente ?... à moins que ce ne soit, au contraire, le monde décérébré des jeux en réseau ?...
Compléments :
- Christopher Nolan aurait gagné à lire ce blog : ses héros font des pieds et des mains pour implanter une idée dans la tête d'un seul individu, alors qu'il est relativement facile de modifier le comportement de l'humanité.
- Par ailleurs, parmi les bandes annonces de films français précédant celui-ci : deux sur le monde de l’entreprise, dont l’une apparemment sur une histoire de traders français aux USA. L’entreprise entre dans notre art, français, donc dans notre culture ?