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Eric doit essayer de s’entendre avec son Némésis, Drama doit charmer John Stamos pour le convaincre de jouer dans son show, et le tout passera par une partie de ping-pong au sommet, Turtle voyage jusqu’au Mexique dans l’optique de faire remonter la pente à son entreprise, et Ari doit subir les conséquences du renvoi de l’épisode précédent.
Un épisode dans la droite lignée des précédents, où l’on fraternise avec l’ennemi avant la chute (quasi) annoncée, où l’on prouve encore ses talents de suit et l’on pousse à la consommation massive de tequila et à l’affrontement frontal avec Oncle Jessie, le beau gosse indispensable quand c’est la Fête à la maison.
Si l’intrigue progresse doucement (en suivant le rythme cher à Entourage et à HBO), l’on ne s’ennuie jamais, tellement le show est un réel plaisir, si bien que la demi-heure d’épisode est toujours trop courte. Celle-ci est d’ailleurs gratinée en guests, le show étant devenu avec le temps la place to be où rigoler de son image et faire discrètement passer un bout de promo (guettez bien en arrière plan Tom Sizemore en pleine cure de désintox). Le petit coquin derrière ces lignes attend quand à lui avec impatience l’apparition de la porn star Sasha Grey, pour des raisons purement artistiques en effet.
On retrouve dans cet épisode un Ari des grands jours, celui qui s’était un peu effacé depuis la reprise frappe un grand coup, et approche de plus en plus de sa ligue de Football. Mais celui qui veut aller toujours plus loin ferait bien de surveiller ses arrières, intrigue attendue qui risque d’exploser dans le prochain épisode. Ari Gold n’est jamais meilleur que lorsqu’il se venge (remember sa vindicte meurtrière en fin de saison passée), on a donc forcément hâte. Eric est clairement le vilain petit canard du lot, avec ses envies d’existence rangée, de mariage et de layette, on est loin de la vie dissolue (et donc hautement plus télégénique) des autres. Espérons que les auteurs aillent cette fois au bout de leur idée, et ne laissent pas une nouvelle fois Sloan sur le bord de la route comme un vulgaire animal domestique abandonné pour les vacances (alors qu’il est plus facile de les enterrer dans le jardin).
Le show suit toujours son cours, l’intrigue a beau avancer au rythme d’un neurasthénique sous tranxen, on est tellement content de retrouver la bande qu’une seule demi heure par semaine ne comble absolument pas nos besoins de séries-maniaques.
Et à chaque semaine, le même cri du cœur : on veut la suiiiiiiite !!
Episode bien calme, mais qui annonce une tempête à venir.
(Et on ne parle pas forcément Sasha Grey)
Il en reste que le plaisir de suivre l’équipe est toujours aussi présent, même après 7 ans.
Chapeau bas.
8/10
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