Magazine Société
Certains persistent et signentL'ex-Premier-Ministre du sang contaminé persiste et signe sur le thème “responsable mais pas coupable”.Sur le principe que l'éducation des enfants est nécessairement une affaire collective, il considère qu'il est inacceptable de demander des comptes aux parents. Autrement dit, la responsabilité collective impliquerai la non-responsabilité individuelle (ce qui n'est pas l'irresponsabilité). Ainsi donc les adultes en responsabilité d'enfants ne seraient pas responsables des actes de ces derniers? Il me semble que les lois qui nous régissent, et il n'est pas nécessaire d'en ajouter, juste de les rappeler, ne sont pas basées sur cette idée.Admettons le principe, mais alors, s'il y a responsabilité collective, il doit y avoir accusation collective. J'attends donc de voir les juges appeler ensemble, parents, enseignants, travailleurs sociaux, élus, …, lorsqu'un mineurs à un comportement inacceptable, et d'évaluer la responsabilité de chacun. Je pourrai déjà décrire les véhémences.Nous sommes dans le domaine de l'absurde. Au sens de la loi, les parents ont en charge l'éducation des enfants (et les enseignants se défendent bien de ne pas toucher à ce domaine bien qu'il dépendent du Ministère de l'Éducation Nationale). Ils sont en devoir de leur apporter gite, couvert, alimentation, soins ET ÉDUCATION. S'il sont malveillant envers eux, la société est en droit de leur demander des comptes. La mauvaise éducation et une forme de malveillance en ce qu'elle n'en fait pas des citoyens respectueux et sociaux.Comme en toute chose, lorsqu'il n'y a pas de borne, il n'y a pas de limite. L'accompagnement social (l'éducation des parent?) n'a de sens que si des limites claires indiquent le périmètre du comportement acceptable (ce qui n'est en rien normatif). Le franchissement de ces limites étant susceptible de sanctions.