Ma mère a toujours trouvé cette expression moins vulgaire que le cul ! Vulgaire ou non, c'est la même affaire, mem bagay. Sur le site de La Presse cette semaine (qui faisait référence au site de la revue Time), on nous parlait de l'augmentation de la prostitution en Ayiti depuis le tremblement de terre. On aurait même été forcé "d'importer" des travailleuses du sexe de la République Dominicaine pour faire face à l'augmentation de la demande. Comme lors du Grand prix de F1 de Montréal où l'économie des fesses manque de main d'oeuvre. (main d'oeuvre dans ce genre de marché …), on en fait venir du pays voisin. En plus, elle parle anglais, çca facilite les échanges … La demande pour ce genre de service aurait augmenté de manière sensible depuis le 12 janvier, toutes ces organisations internationales (OI, ONG, ONU, Minustah, …) générant des besoins que le marché doit être en mesure de combler. On voit régulièrement ces hommes agréablement accompagnés d'une jeunesse locale qu'on paie pour réguler des besoins dits naturels, des besoins vitaux. Au restaurant, dans un bar, à la plage … Je me rappelle de discussions avec des médecins qui travaillent auprès des OI et qui passaient une bonne partie de leur journée à gérer des MTS (Moi !! T'es Sur ?!, si on a plus le droit de tenter quelques blagues…). L'aide n'arrive jamais seul, les besoins des aidants débarquent iota !! Sur le site HPN (Haïtian Press Network) cette semaine, on pouvait lire un reportage sur la prostitution locale. 100 gourdes pour quelques minutes de plaisir. 2,50 $US pour parler international… Autour des camps ou directement dedans, les réseaux locaux se sont réactivités. Toujours le même genre de dynamique : Un besoin de kob rencontre un besoin de fesse, rencontre sous l'égide d'un souteneur. L'autre dynamique qui semble toujours la même dans ce genre de marché, c'est que même si c'est le plus vieux métier du monde, ce sont les plus jeunes qui ont la plus grande valeur. En photographiant cette jolie petite fille dans un village de la Côte des Arcadins aujourd'hui, je pensais à ces millions d'enfant qui entrent dans ce genre de marché, un travail pour certains, un enfer pour d'autres. Ici, comme à Mtl ou ailleurs sur la planète, on discutait avant le séisme de 'normaliser' la pratique de la prostitution. Depuis plus rien, peut-être que la CIRH s'occupera de ce volet du développement économique...
Ma mère a toujours trouvé cette expression moins vulgaire que le cul ! Vulgaire ou non, c'est la même affaire, mem bagay. Sur le site de La Presse cette semaine (qui faisait référence au site de la revue Time), on nous parlait de l'augmentation de la prostitution en Ayiti depuis le tremblement de terre. On aurait même été forcé "d'importer" des travailleuses du sexe de la République Dominicaine pour faire face à l'augmentation de la demande. Comme lors du Grand prix de F1 de Montréal où l'économie des fesses manque de main d'oeuvre. (main d'oeuvre dans ce genre de marché …), on en fait venir du pays voisin. En plus, elle parle anglais, çca facilite les échanges … La demande pour ce genre de service aurait augmenté de manière sensible depuis le 12 janvier, toutes ces organisations internationales (OI, ONG, ONU, Minustah, …) générant des besoins que le marché doit être en mesure de combler. On voit régulièrement ces hommes agréablement accompagnés d'une jeunesse locale qu'on paie pour réguler des besoins dits naturels, des besoins vitaux. Au restaurant, dans un bar, à la plage … Je me rappelle de discussions avec des médecins qui travaillent auprès des OI et qui passaient une bonne partie de leur journée à gérer des MTS (Moi !! T'es Sur ?!, si on a plus le droit de tenter quelques blagues…). L'aide n'arrive jamais seul, les besoins des aidants débarquent iota !! Sur le site HPN (Haïtian Press Network) cette semaine, on pouvait lire un reportage sur la prostitution locale. 100 gourdes pour quelques minutes de plaisir. 2,50 $US pour parler international… Autour des camps ou directement dedans, les réseaux locaux se sont réactivités. Toujours le même genre de dynamique : Un besoin de kob rencontre un besoin de fesse, rencontre sous l'égide d'un souteneur. L'autre dynamique qui semble toujours la même dans ce genre de marché, c'est que même si c'est le plus vieux métier du monde, ce sont les plus jeunes qui ont la plus grande valeur. En photographiant cette jolie petite fille dans un village de la Côte des Arcadins aujourd'hui, je pensais à ces millions d'enfant qui entrent dans ce genre de marché, un travail pour certains, un enfer pour d'autres. Ici, comme à Mtl ou ailleurs sur la planète, on discutait avant le séisme de 'normaliser' la pratique de la prostitution. Depuis plus rien, peut-être que la CIRH s'occupera de ce volet du développement économique...