Ton Corps
Ton corps sent la terre et la feuille
Quand il enlace la campagne
Tu dénoues tes cheveux
Qui retombent sur les collines
Et sur le village assis
Au bord de la route
Tes mains empoignent l’ombre
Pour l’écarter du sol
Avant de les poser
Pour posséder le monde
Entre tes doigts le soleil
Fait chanter les couleurs
Sur les fleurs de ta robe
Transparente comme un ruisseau
Et tes hanches font tanguer l’horizon
Voix de rire
Main de caresse
Seins gonflés à l’extrême
Ton corps se donnera
Ta chevelure enfante de l’or
Et dans ton décolleté
Plongent le regard du jour
Et l’ardeur de mes mains.
(Jean-Baptiste Besnard)