Dans le précédent post inspiré d'une brise marine, j'évoquais en dessert une tarte aux prunes rouges bien juteuses. N'ayant rien à voir avec les poissons, je lui consacre donc un billet bien à elle. Nous avons la chance d'avoir derrière la maison un prunier, qui s'est mis à donner il y a quelques années, pour notre plus grand bonheur.
Pour la tarte aux prunes il vous faudra donc un bout de côte - et si possible un prunier sauvage sur cette côte ; une récolte suffisante de prunes pas encore attaquées par les abeilles, les merles et autre prédateur qui se servent avant nous, sacrebleu ! Un plat à tarte dans lequel on étalera une pâte brisée, légèrement précuite, car les prunes rendent beaucoup de jus. Les prunes plus ou moins dénoyautées, mais avec le noyau c'est meilleur (c'est mamie qui le dit). Et du sucre, beaucoup de sucre car étrangement, à la cuisson, les prunes bien sucrées à même l'arbre deviennent carrément super acides cuites, et ça décape le palais. On met tout ça au four 45 minutes, voire une heure à feu moyen, pour que ça confise bien et que ça caramélise et croustille sous la dent. Et des amis pour partager, car finalement la "petite" tarte est vraiment très grande !
En fait, une tarte aux prunes, j'en avais déjà faite une l'an dernier. Et pour varier un peu, il y a aussi d'autres versions :
Tarte aux mûres et aux prunes de l'été dernier Tarte aux prunes, quetsches et pommes toujours de l'été dernierTarte aux mûres sur fond de salidou de Sylvie… bon ok, l'an dernier c'était tarte aux prunes à toutes les sauces !