Ce projet financé à hauteur de plus d’un million d’euros par l’Union européenne a concerné près de dix mille ménages.
Pour la saison B, les associations paysannes, bénéficiaires de ce projet, ont produit plus 61 000 tonnes de maïs, arachides, niébés et manioc.
Débuté depuis 2007, ce projet de trois ans visait l’amélioration des conditions de vie des populations paysannes par l’augmentation de la production agro-pastorale.
Dix sites sont concernés dans le district de Tshilenge et une partie du territoire de Ngandajika.
Pour atteindre cet objectif, certaines actions ont été menées:
* formation des associations des paysans sur les techniques culturales,
* élargissement des aires cultivées avec l’attraction bovine,
* construction des points des ventes à Mbuji-Mayi et dans le territoire de Tshilenge,
* mise en service de deux camions pour évacuer les produits de centres de production vers les ceux de consommation à moindre coût,
* réhabilitation de 121 kilomètres des routes de desserte agricole et de quelques ponts.
Le directeur de la Caritas estime à 95%, le degré d’exécution du projet.
Du coté paysan, on note une amélioration de conditions de vie, ainsi que l’a précisé François Ilunga, un encadreur des agriculteurs de Katanda:
«Beaucoup vivaient dans des maisons à chaume, ils ont réussi à se construire eux-mêmes des maisons en tôles. Et le problème qui se posait pour la scolarisation des enfants, grâce aux activités agro-pastorales, ils ont réussi à la maîtriser. Il y en a qui ont des enfants jusqu’au niveau universitaire.»
Pour la pérennisation de toutes ces actions, le coordonnateur de plates formes paysannes a affirmé que l’encadrement des paysans pour la période post-projet est déjà envisagé.
Les bénéficiaires sont formés aussi dans les activités génératrices de revenus pour la continuité de l’œuvre, a-t-il ajouté.
Suite à l’insuffisance de véhicules, une bonne quantité de la production agricole attend d’être évacuée de milieux ruraux.