De rafraîchir un peu l’écurie malade et bancale du Conseil fédéral actuel. Mais voilà, l’espoir n’aura même pas duré 24 heures. Darbellay et Pelli pour des raisons différentes ont déjà actionné la machine à combinazione, exigeant de Leuenberger qu’il démissionne en même temps que Merz. Faut dire que ce dernier a tout raté, y compris le moment inopportun de sa sortie.
Les manoeuvres en coulisse auxquelles se livrent les partis bourgeois sont de type monomaniaques et proches de l’affection psychiatrique. Le bien commun et sa préservation n’est pas à l’ordre du jour, comme usuellement : ce qui l’est en revanche, c’est la conservation au prix de toutes les triangulations et gesticulations possibles d’un siège qu’ils vont perdre au moins en légitimité au sortir des élections générales de 2011. La prime au sortant étant ce qu’elle est dans ce pays, il faut donc en user jusqu’à la corde.
Le temps est venu de laisser la place à des idées nouvelles incarnées par de véritables hommes nouveaux. Comme ce genre de numéro est par essence introuvable à l’UDC et au PDC, c’est aux verts que la place devrait être faite. Non pas que ceux-ci soient exempts de reproches en toutes circonstances. Mais au moins aucun d’entre eux n’est-il affilié ou subsidié par l’industrie ou les banques. Et cette origine vierge est une garantie pour le peuple qui depuis quelques années subit la loi des valets-ministres, aux ordres d’Economiesuisse et autres boîtes à idées visant à démanteler les acquis sociaux.
Plus les manœuvres préélectorales seront nombreuses, plus l’envie de la population d’élire ses conseillers fédéraux en direct grandira.
Et c’est vers cette solution ultime comme alternative à l’adoubement partisan qu’il convient de tendre au plus vite. Pour enfin purger cette manie du complot en poupées-gigognes.
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