- Mieux faire connaître aux citoyens européens les rouages de la démocratie locale – les informer sur le fonctionnement des pouvoirs locaux, leur montrer comment ils peuvent participer aux processus de décision au niveau local et encourager leur participation.
- Sensibiliser les élus et les agents publics locaux aux besoins et aux préoccupations des citoyens – les aider à rencontrer les citoyens dans un cadre informel.
- Mettre l’accent sur le fait que la démocratie locale est un des piliers essentiels de la construction d’une Europe unie et démocratique
À l'heure où le gouvernement français appuie une recentralisation forcée, le coordinateur de la semaine Keith Whitmore le rappelle : « Les autorités locales peuvent souvent mener des actions que les autorités centrales ne sont pas à même de réaliser ». Pour lui, l'organisation de la semaine contibue beaucoup à la reconnaissance de la démocratie locale et régionale en Europe :
C’est avant tout, bien sûr, de rapprocher les citoyens et les pouvoirs locaux, mais aussi d’encourager ceux-ci à mieux coopérer au niveau européen, car les problèmes sont souvent les mêmes d’un pays à l’autre. La semaine rappelle aux élus locaux européens que nous faisons tous partie de la même « famille ». Par ailleurs, les autorités locales peuvent souvent mener des actions que les autorités centrales ne sont pas à même de réaliser, y compris pour le dialogue entre les communautés… Par exemple, la semai incite les élus locaux et les citoyens des communes de Bruxelles à mieux se parler, par delà les clivages politiques entre les communautés française et flamande. Souvent, les politiciens locaux peuvent aller là où les politiciens nationaux ne pénètrent pas ! D’ailleurs, bien avant la semaine, le Congrès fut aussi, dans des circonstances plus dramatiques, le premier à œuvrer pour restaurer le dialogue local dans les pays de l’ex-Yougoslavie.