Hernandez Bermejo écrit (p. 328 de "Cultures marginalisées: 1492 : une autre perspective")
"La bourrache était la plante que les grecs nommaient euphrosinon, et qui, selon Pline rendait l’homme joyeux et heureux…
Dans l’Espagne du XVIe siècle, on lui attribue encore cette propriété.
Ainsi Alonso de Herrera affirme que … « si on en boit la graine dans le vin, elle réjouit beaucoup le cœur »
Il poursuit en doutant de son compatriote, qu’il existe une expression espagnole « C’est de l’eau de bourrache » qui désigne une chose qui ne donne pas de résultat"
Expérience faite d’une macération de 12 heures d’une poignée de sommités défleuries de bourrache dans un bon vin blanc : le vin de bourrache est agréable frais, bien parfumé et un authentique plaisir de bouche évoquant le concombre et la violette.
Il est tout à fait vrai qu’après 3 verres on rit franchement.
Nous n’avons pas essayé l’eau.