genre: aventures
Année: 1981
durée: 1h30
l'histoire: Un dessinateur de BD, Woody Wilkins, expérimente les gadgets de ses personnages, en particulier deux ailes permettant à Condorman, son héros, de réaliser le rêve d'Icare. Mais ce dispositif intéresse la CIA.
La critique de Eelsoliver:
Voilà une curiosité des années 80, j'ai nommé Condorman, réalisé par Charles Jarrot mais qui n'a rien d'un film fantastique, le super héros n'ayant ici aucun pouvoir.
En vérité, Condorman est un personnage de comics crée par un certain Woody Wilkins, à la fois dessinateur et créateur de costumes ridicules.
L'introduction du film a le mérite d'ouvrir les hostilités. Notre héros essaie une nouvelle invention: muni d'ailes au niveau des deux bras, il tente de voler au-dessus la ville de Paris.
Son invention n'est pas encore au point mais Wilkins n'est pas loin du résultat final. Ce qui intéresse évidemment le patron véreux de la CIA, interprété par le pauvre Oliver Reed qui se demande ce qu'il fout là... On a presque pitié pour lui.
Même chose pour l'acteur principal, le très peu charismatique (oh mon dieu !) Michael Crawford dans le rôle de Condorman. Conscient du côté nanardeux et ridicule du super héros de service, le réalisateur nous montre peu le personnage central sous le costume du super héros.
En vérité, on ne verra que Woody Wilkins en Condorman à la toute fin du film. Mais rien que pour ça, Condorman vaut à lui tout seul son lot de fous-rires !
C'est vraiment une grosse bouse et un étron-flotteur ! L'ensemble est assez bavard, les bastons lamentables et les séquences de poursuite honteuses.
Si Batman a sa batmobile, Condorman possède lui aussi sa condormobile, une sorte de bagnole jaune affreuse qui peut également rouler sur l'eau (véridique !).
Voilà pour ce qui en est de ce très gros nanar, aussi improbable que son affiche peu accrocheuse.
Note: