genre: inclassable
année: 2001
durée: 2h15
l'histoire: David Aames est un brillant éditeur new-yorkais qui a tout pour lui: l'argent, la réussite et les femmes. Son ami Pelayo lui présente Sofia dont David tombe amoureux. Tous les deux filent le parfait amour. Mais un jour, David se dispute avec Julie, son ex-fiancée, et c'est l'accident. David est atrocement défiguré. Sa vie bascule...
la critique de Eelsoliver:
En vérité, Vanilla Sky, réalisé par Cameron Crowe en 2001, est le remake de Abre Los Ojos, de Alejandro Amenabar, sorti en 1997.
A noter qu'on l'on retrouve également Penélope Cruz dans le même rôle dans la version originale. Voilà pour les présentations ! Sinon, Vanilla Sky est souvent considéré comme une oeuvre culte.
Il est vrai que le sujet est plutôt original. En effet, le héros de Vanilla Sky, David Aames (Tom Cruise), est un éditeur new-yorkais qui mène une vie parfaite: il est riche, beau, séduisant et fait tomber toutes les filles en rut devant lui. Je sais, je caricature un peu...
Mais un jour, à cause d'une ex-petite amie un peu trop jalouse, il est victime d'un accident de voiture.
Il ressort atrocement défiguré, le visage mutilé et méconnaissable. Désormais, un masque couvre son ancienne beauté. Pour David Aames, cet accident transforme sa vie en tragédie.
Comment séduire la femme qu'il aime (Penélope Cruz) avec le visage décharné ? Pourtant, cette nouvelle expérience l'amène à s'interroger sur son existence, le destin, l'amour et la fatalité.
Toutefois, la chirurgie esthétique lui donne un nouvel espoir... David Aames fait donc part de sa vie et de son expérience traumatique à un psychiatre qui semble à l'écoute...
Mais tout cela semble également superficiel, comme une sorte d'expérience sensorielle... Alors, rêve, cauchemar, mensonge ou réalité ?
Le film amène à poser le doute et révélera toutes les clés de l'intrigue. D'ailleurs, j'éviterai d'en dire trop sur le scénario...
Toujours est-il que le cas de David Aames est comparable à celui des freaks, aux monstres humains que l'on peut voir dans les cirques, une sorte de fantôme de l'opéra en fin de compte.
Dit comme cela, Vanilla Sky a l'air passionnant. Et en un sens, c'est loin d'être un mauvais film qui aborde quelques thématiques intéressantes: le narcissisme, le concept de réalité, la solitude, le sens de notre existence dans une société réfugiée dans l'individualisme, le fric et l'apparence.
Pourtant, Vanilla Sky a bien du mal à convaincre. La faute à un style visuel et sonore destiné à un public branchouille qui plaira probablement aux bobos.
N'est pas Lynch ou Jodorowsky qui veut...
Note: 10/20