Durant l'édition 2009 du FestiVoix, je n'avais pas mis les pieds au bar à vin De la Coupe au Livre pour assister à des concerts de la scène des Voix Jazz.
Je ne sais pas trop pourquoi. Sans doute que la programmation ne m'attirait pas. Cette année, j'y suis allé trois fois (sur quatre concerts, c'est pas mal !) et je n'ai pas été déçu, mais alors pas du tout !
J'avais déjà repéré, dans la programmation du FestiVoix, un groupe susceptible de bien me plaire, Le Coconut Groove. Il se produisait le premier soir ; en fait, c'était le premier concert du FestiVoix 2010. Pas facile, à 2 heures de ce qui devait être la soirée la plus populaire (17 000 festivaliers pour les Cowboys Fringants !!!), de se rendre tranquillement dans un lieu cosy pour écouter du jazz.
Mais je m'y suis tout de même rendu, très excité en ce premier jour. Comme par magie, en quelques secondes, la douce fraîcheur de la voix d'Andréane et les superbes arrangements musicaux de Paul Millette m'ont apaisé :
Ce que vous venez de voir et d'entendre est la toute première chanson du FestiVoix 2010. J'ai quitté le bar à vin en milieu de concert car j'avais tout de même un peu la bougeotte.
Je le regrette car j'aurais aimé profiter d'avantage du répertoire du Coconut Groove, entre standards de jazz et bossa nova, et surtout les belles interprétations du duo montréalais.
J'aurais aussi aimé leur parler car ces deux là respiraient la gentillesse. Ceci m'a été confirmé le lendemain par un mail sur ma boite YouTube. Les deux musiciens me remerciaient d'être venu les voir, d'avoir mis une vidéo de leur prestation en ligne et m'invitaient, tout simplement, à souper chez eux dans le cas où je repasserais à Montréal. Que dire ? Nous n'avions même pas discuté...
Je n'ai malheureusement pas eu le temps d'aller les voir avant de partir mais nous sommes toujours en contact via le Web et j'en profite pour les saluer !
Ils travaillent, en ce moment sur un projet qui s'appelle le Mocambo Lounge Projekt (jazz/funk/urbain) qui devrait sortir dans quelques mois. J'attends avec impatience !
Voici une vidéo inédite de leur prestation au FestiVoix, une chanson que les Français adorent :
Je suis retourné à la Coupe au Livre le 1er juillet, jour de Fête Nationale (Canadienne...), journée du déménagement (Québécoise...), pour ce qui devait être le grand rendez-vous jazz du FestiVoix, le concert de Coral Egan.
En effet, la fille de la célèbre chanteuse Karen Young, a rapidement su se tailler une place sur la scène jazz canadienne et il y avait beaucoup d'amateurs pour venir l'applaudir. A tel point que le bar a du refuser du monde et que les gens restaient sur le trottoir pour l'écouter.
J'ai moi même eu du mal à entrer; heureusement, mon badge "Tout Accès" et ma caméra m'ont servi de sésame. Cette vidéo, où mon ami Jean présente l'artiste, comme il sait très bien le faire, vous donnera une idée de la foule. J'en profite pour féliciter Jean et Kathleen pour l'arrivée de la petite Marie-Rose, née hier matin...
La belle Coral était accompagné d'Antoine Gratton, un artiste que je ne connaissais pas mais qui a un certain succès au Québec et qui a créé un univers assez particulier.
Ils ont commencé par une superbe reprise des Beatles, Mother Nature's Son :
Coral et Antoine ont aussi interprété des chansons originales comme celle que je vous propose dans la vidéo suivante. C'est d'ailleurs une vidéo officielle du FestiVoix, une fois n'est pas coutume, la qualité est tout de même nettement meilleure que sur les miennes (merci Mago!).
J'aime beaucoup cette toune que Coral Egan et Antoine Gratton ont coécrit pour l’album de ce dernier, Il Était Une Fois Dans l’Est, qui a remporté le Juno de l’album francophone de l’année en 2006. Cette belle chanson s'intitule Es-tu là ? :
Encore un rendez-vous réussi avec le jazz au FestiVoix !
Et que dire du troisième, le lendemain, avec Misses Satchmo, un vrai bonheur !
Cette chanteuse-trompettiste et son groupe rafraichissent de manière surprenante le répertoire de Luis Armstrong. Les voilà dans une reprise d'un morceau de 1930, composé par Jimmy McHugh, On the Sunny Side of the Street. Et le soleil était bien de ce côté de la rue des Forges, ce soir là!
La bonne humeur est permanente sur scène. Ce band s'éclate vraiment quand il joue et transmet cet engouement au public, c'est un plaisir. Ils sont presque aussi agréables à voir qu'à entendre. Et puis, c'est d'un groupe mauricien, de Saint-Élie-de-Caxton,
Au début, il s'agissait d'un duo formé de Lysandre Champagne (j'adore ce nom, qui va si bien à cette pétillante musicienne) à la trompette et au chant et Maude Alain-Gendreau au piano, puis Frédéric Pauze à la contrebasse et Marton Maderspach à la batterie sont venus rejoindre les filles.
Et le cocktail au Champagne est tout simplement excellent !!!
Voilà qui résume une semaine de jazz où le charme et le talent des interprètes féminines se sont parfaitement accordés à la virtuosité des musiciens pour le plus grand bonheur des festivaliers et surtout pour le mien...