Magazine Cinéma
L'histoire
Les États-Unis sont une terre d'espoir pour des milliers d'émigrés de toutes origines. Mais l'espoir a un prix. Certains obtiendront un droit de séjour et se feront naturaliser au terme d'un long processus bureaucratique ; d'autres attendront vainement d'être régularisés dans ce pays où tout est à vendre. La prostitution, la violence et la trahison deviendront leur monnaie d'échange, leur ultime recours. Max Brogan est un agent des Services d'Immigration de Los Angeles. Sa mission : appliquer les lois américaines...
Mon avis
Le film chorale est toujours un exercice périlleux. Surtout quand on a peu d'expérience et de références comme Wayne Kramer. Tout le monde n'est pas Inarritu ou Paul Haggis. Même si on pense parfois à Babel ou à Collision, on en est loin. Malgré tout ce Droit de passage se laisse regarder. La mise en scène est correcte. Le scénario tire parfois un peu trop sur la corde sensible et la crédibilité n'est pas toujours au rendez-vous. On passera sur la morale très (trop ?) américaine qui s'efforce de contenter un peu tout le monde. Mais il y a quelques jolis moments d'autres beaucoup plus durs. Un peu de suspens et quelques rebondissements plutôt mous enrobent le tout. Niveau acteurs on retrouve avec plaisir la trop rare et pourtant douée Ashley Judd, encore sous exploitée ici et dont l'un des meilleurs rôle (Bug) remonte déjà à trois ans. Harrison Ford commence à être bien fatigué et sa prestation est assez faiblarde. Quelques second rôles intéressants : Ray Liotta (loin de son lustre d'antan), Cliff Curtis, Jim Sturgess, la belle Alice Braga (Blindness, Je suis une légende) et la très prometteuse Summer Bishil dans ce qui est certainement le rôle (la jeune musulmane) le plus marquant. Bref pas de quoi affoler le box-office mais un petit thriller qui se voit sans ennui...
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